En naturopathie, il ne peut y avoir de mise en place de protocole d’hygiène de vie sans bilan de vitalité. En médecine, on s’appuie aujourd’hui davantage sur les analyses sanguines ou autres examens pour assurer un diagnostic précis. Dans tous les cas, il est utopique de vouloir guérir sans bien connaître son patient.
Comment peut-on prodiguer des conseils de santé sans connaître les forces et faiblesses organiques d’un patient, sans connaître son histoire, son mode de vie ou encore ses besoins et aspirations…? Mais peut-on se contenter d’une anamnèse ou d’un bilan morphologique ? Dans un cadre hygiénique, je répondrai oui, mais face à un symptôme, ce n’est pas le cas. Côté médecine, peut-on aussi se contenter d’analyses biologiques ? Une approche globale est bien sûr toujours préférable.
Certaines personnes, croyant bien faire pour leur santé, se lancent dans des cures de désintoxication, dans des protocoles de drainage interne pour « éliminer les toxines » en utilisant tel ou tel produit naturel trouvé dans un magazine ou dont on vante les mérites sur internet… Mais est-ce bien la conduite à tenir lorsque l’on se sent épuisé nerveusement, dénutrie, dévitalisé ou s’il existe une pathologie ?
Pour une collaboration NATUROPATHE – MEDECIN
Le naturopathe tire les informations nécessaires à son intervention du bilan de vitalité.
Celui-ci permet d’évaluer:
- le niveau de vitalité
- le niveau de carences
- l’état intestinal et digestif
- les besoins et la motivation du patient
- son contexte de vie, son tempérament…
Cependant, face à certains symptômes, il reste préférable de faire un check-up complet chez son médecin. Le travail d’investigation, en particulier grâce aux analyses de sang et d’urine, est un complément d’informations parfois nécessaire pour mieux comprendre l’origine de certains déséquilibres.
La collaboration médecine-Naturopathie trouve son sens dans la recherche des causes de nos maladies. Pas de mise en place de cure, de traitement sans bon diagnostic.
La compréhension des analyses de sang permet au naturopathe de parler le même langage que le médecin et d’évaluer de nombreux paramètres : état inflammatoire, risque d’infection, troubles hépatiques, rénaux, hormonaux… Ces connaissances sont essentielles pour la mise en place d’un programme d’hygiène de vie adapté et individualisé.
Cure de printemps : les erreurs à ne pas faire
Ce n’est pas parce que c’est le printemps que nous devons tous faire une cure de bouleau ou de pissenlit pour « drainer son rein ou son foie » ou encore pour maigrir. Attention, on ne stimule pas un organe lésé ! Prendre des diurétiques sur un rein en insuffisance risque d’aggraver la situation. Tout comme stimuler un intestin déjà irrité ou se remettre au sport brusquement. De plus, avant de vouloir « prendre quelque chose pour aller mieux », ne devrait-on pas penser à enlever ce qui nous agresse ?
Quel type de cure mettre en place ? Avec quel mode alimentaire, quel drainage, quelles techniques de santé naturelles choisir ? Hydrothérapie, exercice physique, soins manuels, relaxation, complémentation nutritionnelle… que prioriser ? Et si l’on s’oriente vers l’une d’entre elles, l’exercice physique par exemple, quels types de pratiques seront le plus profitables ? Le yoga, la marche, la musculation… A quelle intensité ? Sur quelle durée…?
Nous n’avons pas tous les mêmes besoins au même moment. De nombreux paramètres doivent être pris en considération pour ajuster notre hygiène de vie dans sa globalité.
Si le médecin ne propose qu’un traitement après 15mn (en moyenne) d’auscultation et l’appui d’une analyse biologique … c’est parce qu’il ne traite qu’un symptôme ou essaye de ramener un chiffre à la norme. Vous avez de l’hypertension, prenez un hypotenseur ! Vos taux de cholestérol ou de glycémie sont trop élevés, prenez un hypocholestérolémiant et un glucophage. Vous avez de l’inflammation, prenez un anti-inflammatoire… ! La médecine ne s’intéresse pas aux causes de nos troubles, le bilan de santé est alors très rapide et la norme la seule référence.
Cependant, ce bilan est important et la médecine dispose d’outils d’investigation comme les analyses de sang ou d’urine qui méritent une attention particulière dans un cadre thérapeutique. Ces chiffres ont une signification biologique que le naturopathe ne peut négliger.
En naturopathie, le bilan est bien différent et complémentaire. On fait une consultation comme on mène une enquête. Chaque cas est différent et nous amène à comprendre une histoire personnelle qui explique l’apparition de certains troubles. Comment la personne s’alimente, quels stress subit-elle au travail ou dans sa famille, quel est son hérédité, a-t-elle une activité physique, vit-elle en ville ou en campagne, comment dort-elle… ? Mais dans ma pratique de naturopathe (scientifique), je pense que l’on ne peut pas faire l’impasse sur tout ce qui apporte une compréhension globale de l’état du patient.
Notre approche suppose donc une investigation sur les plans physique , énergétique, psychologique et émotionnel… mais aussi biologique (analyses de sang). On comprend mieux qu’une consultation digne de ce nom dépasse aisément 1h30. Il m’arrive encore régulièrement de passer 2 h avec mes patients pour pouvoir leur expliquer :
- leur tempérament (avec leur forces et faiblesses organiques)
- leur profil psycho-émotionnel
- les causes de leurs troubles
- l’intérêt d’une reforme de vie, comment la mettre en place
et faire les liens avec les bilans et diagnostics médicaux .
Conclusion
Le patient doit repartir en comprenant ce qu’il a à faire et pourquoi il le fait.
Le naturopathe voit dans le patient non pas une victime mais le futur acteur de sa guérison. Pour cela, il est important de lui expliquer les raisons de ses troubles, les processus d’adaptation de son organisme et les solutions à mettre en place. Nous sommes avant tout éducateur de santé. Mais tout ceci ne fonctionnera qu’à travers une collaboration avec le médecin même si les rôles ne sont pas les mêmes : là où le médecin diagnostique et traite des symptômes, le naturopathe accompagne et cherche à supprimer les causes de ses symptômes.
A travers la responsabilisation du patient le naturopathe l’aidera à mettre plus facilement en place dans sa vie des changements qui l’engageront vers la guérison ou l’amélioration de son état général. C’est ce que nous appelons « donner du sens à la guérison ».
Je vous propose donc d’apprendre à mettre en place un programme d’hygiène vitale ou protocole de cure en fonction d’un bilan de vitalité que nous réaliserons à l’aide de différents outils : analyse psycho-morphologique, typologie glandulaire, iridologie et anamnèse, mais aussi en fonction de ce que les analyses de sang peuvent nous révéler.
Que vous soyez débutant ou déjà avancé dans vos connaissances en naturopathie, je vous invite à venir apprendre les clefs du bilan de vitalité et de la consultation naturopathique lors de notre prochaine journée de formation (voir ci-dessous).
Jbrice THIVENT
FORMATION
BILAN DE VITALITE ET ANALYSES DE SANG
Une journée pour tout comprendre
Le Samedi 17 juin à SARREBOURG (57)
Possibilité de suivre en Visio
PROGRAMME
9h-10h30 : les étapes du bilan de vitalité et les diathèses en iridologie
10h45 : étude de cas : nous réaliserons une consultation sur un patient volontaire avec étude de son tempérament, évaluation de sa vitalité, enquête sur les causes de ses troubles…et mise en place d’un programme d’hygiène vitale individualisée
Outils : morphologie, iridologie, décodage, anamnèse, bilans sanguins
13h-14h15 : repas
14h15- 16h45 : comprendre et interpréter les analyses de sang
Intervenante : Helene (Ancienne médecin anesthésiste)
17h- 18h30 : Conférence de fin d’étude : (Analyse et questions)
« Le sommeil, chemin vers le bien être » par Nadine élève naturopathe
Tarif : 90€ la journée
Inscription-lien :https://www.alsacenaturo.com/service-page/bilan-vi-analyses-sanguines-iridologie?referral=service_list_widget
Ou par mail : jbnaturo@orange.fr
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