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LA RÉCEPTIVITÉ AU VIRUS

Photo du rédacteur: Jean Brice ThiventJean Brice Thivent

Pourquoi je ne suis pas d’accord avec la mouvance hygiéniste (Casanovas chef de ligne) pour expliquer les causes de l’épidémie même si je le rejoins sur d’autres points.


Les raisons du choc inflammatoire et pourquoi la mortalité augmente chez les diabétiques et pour certains malades chroniques.


La polémique autour des chiffres.

Interrogation sur l’immunité de groupe et le vaccin.

Dans cet espace de réflexions, j’ai pour habitude de partir de certaines affirmations, croyances, préjugés … pour faire naitre un débat, une réflexion approfondie afin d’élargir notre vision de certains sujets.

Dans cet article, j’ai décidé de m’interroger sur les idées qui proviennent non seulement de la médecine allopathique mais aussi des courants de médecines alternatives naturelles. Pour ceux qui me suivent, vous savez que je m’appuie sur une philosophie vitaliste et que mon approche est celle de la naturopathie scientifique. Vous trouverez chez moi des similitudes avec les approches de Thierry Casasnovas, Tall Schaller, Henri Joyeux, Irene Grosjean ou d’autres… J’apprécie leur travail de vulgarisation de la médecine causaliste, naturelle… je les en remercie pour cela et vous encourage à les découvrir. Mais si je partage certains fondements de leur approche de la santé, je m’en démarque au moins sur un point essentiel.

Pour eux, la maladie est le résultat d’une fragilité qui s’est installée suite à une hygiène de vie inadaptée. Elle est le résultat d’une intoxication du corps qui cherche à travers la maladie à retrouver son équilibre. Pour eux, la maladie est perçue comme la conséquence d’un mode de vie en décalage par rapport à ce que l’organisme peut supporter. Si je ne suis pas contre cette idée, pour moi la maladie est encore plus que cela. Elle n’est pas une simple élimination, elle est une réparation et même une solution.

C’est ce que Thierry Casasnovas présentait dans un de ces derniers lives sur le Coronavirus en expliquant que le virus n’a pas d’intention de nuire, qu’il vient en nous pour faire son travail en transmettant de l’information. Sur ce point rien à redire, je partage cette approche de la maladie porteuse de sens (J’en ai un peu parlé dans mes derniers podcasts sur le covid ) mais c’est sur le sens de la maladie que nos points de vue divergent.

Pour lui, le virus viendrait s’attaquer aux personnes les plus fragiles ou du moins les plus malades, les plus intoxiquées, celles qui se seraient le plus éloignées du mode de vie spécifique humain. Le virus viendrait alors faire un grand nettoyage, une « détox » nécessaire pour retrouver un état de santé amélioré. Selon lui et les autres défenseurs de l’hygiénisme, plus vous avez été exposé à des agents agresseurs (pollutions, vaccins, ondes électromagnétiques, chimie médicamenteuse…) plus le virus sera virulent et susceptible de créer des états graves.

C’est sur point je pense qu’il y a des incohérences qui méritent une réflexion. Voici cette réflexion.


Si l’on considère que les maladies virales se développent plus facilement sur un terrain dit surchargé (en toxines), dévitalisé ou carencé… c’est à dire qui aura été exposé à des pollutions, des vaccins, une alimentation dénaturée, des ondes électromagnétiques (on accuse la 5G entre autre)… alors comment expliquer que les enfants de moins de 20 ans ne soient pas touchés par le virus (il n’y a que des cas anodins ou asymptomatiques) ?


Les enfants et adolescents de notre génération sont ceux qui depuis leur enfance ont été le plus exposés aux vaccinations (jamais depuis 5 ans nos enfants n’ont reçu autant de vaccins) ; Jamais nos enfants n’ont eu une alimentation aussi riche en aliments industriels, bourrés de sucres, de graisses trans, d’additifs, de pesticides…, jamais nos enfants n’ont été autant exposés à des variétés de perturbateurs endocriniens et même déjà dans le ventre de leur mère (je connais bien les études qui montrent comment ces polluants imprègnent le tissu gras et modifie le génome du fœtus), jamais nos enfants n’ont été autant médicalisés (antibiotiques, anti-allergène, cortisone, paracétamol…sont des médicaments pris de plus en plus jeune et de façon plus régulière), jamais nos enfants n’ont été autant soumis à des radiations électromagnétiques aussi fortes et variées (antennes relais, wifi, 4G…), jamais nous n’avons eu une génération d’enfants aussi sédentaires capable de s’enfermer pendant des heures devant des écrans et aussi peu sportifs , en témoigne la baisse de leur performance en endurance : 1mn de perdue sur un 800m si l’on compare nos bacheliers d’aujourd’hui avec ceux de 1970… !


Pourtant et malgré ce constat plus qu’alarmant, cette génération qui est pour moi la plus exposée à un mode de vie des plus décalé par rapport au mode de vie ancestral ou au mode de vie spécifique humain, n’est pourtant pas touché ou très peu par le Coronavirus. Il y a là une incohérence.


Alors je prends les devants car je vous entends déjà répondre : « mais c’est parce que les enfants ont gardé encore une bonne capacité immunitaire » ou du moins « ils sont faits pour s’adapter aux changements environnementaux » ou encore « leur énergie vitale leur permet de faire face ». Certains médecins disent même le contraire «  c’est parce qu’ils sont plus vaccinés qu’ils ne sont pas atteints !», mais rien de bien scientifique et cohérent dans ces réponses. Il suffit de regarder le passé pour pouvoir réfuter ces arguments. Je vous disais dans le dernier podcast que nous avions vécu deux épidémies très similaires à celle-ci. Que ce soit en 1957 avec la grippe asiatique et ses 25000 à 100000 morts en France et 4 millions dans le monde ou l’épidémie mondiale (de Hongkong) en 1969 qui à fait un million de morts dans le monde avec un virus respiratoire (H3N2), dont 32000 en 2 mois et 40000 en tout.


Mais à cette époque, il y avait énormément d’adolescents touchés et hospitalisés. Si l’on se fie alors à la théorie du virus nettoyeur, cela voudrait dire que les adolescents de 1957 et de 1969 étaient en moins bonne santé, plus intoxiqués et dévitalisés qu’aujourd’hui… C’est pourtant l’inverse. A l ‘époque pas de 5G, moins de vaccins obligatoires, moins de junk-food, moins de pollution, plus de vie au grand air et d’efforts physiques quotidien. Il n’y a qu’à comparer l’IMC des deux générations ou leur performances physiques pour se rendre compte que la thèse de l’épidémie qui vient nettoyer nos organismes intoxiqués et fragilisés ne tient pas.

D’autre part, les enfants qui ne sont pas touchés aujourd’hui par le Coronavirus sont pourtant les mêmes qui ont été atteints l’année dernière de la grippe, de la gastro-entérite ou d’autres infections virales…


Mais attention, cette démonstration ne remet pas en cause toute l’approche de la santé des vitalistes. Je vous ai expliqué que le fait d’améliorer son niveau de vitalité, sa capacité réactionnelle neuro-glandulaire (capacité à mobiliser nos ressources nerveuses)… c’est ce que j’appelle « être à un niveau de santé suffisant », permet de mieux faire face à une infection accompagnée de poussées inflammatoires importantes comme celles parfois constatées pour le Covid. Une hygiène de vie basée sur l’alimentation vivante, le jeûne, le mouvement, l’hormèse, la vie au grand air... est une garantie d’encaisser plus facilement le choc inflammatoire. Mais cela ne suffit pas pour se prémunir de l’infection car la maladie n’est pas une faiblesse ou une élimination. Elle fait partie d’une réponse bien plus subtile.


Je garde une grande sympathie pour tous les acteurs de la mouvance vitaliste. Mais à la différence de certains d’entre eux, je pense que notre organisme choisit de faire appel ou non au virus, du moins, c’est nous qui lui intimons l’ordre de faire ou non son travail à des niveaux plus ou moins intenses. Ce travail n’est pas pour moi de nettoyer l’organisme de ses toxines, il est une réponse à une mémoire, un stress psycho-émotionnel particulier. Et si nos enfants ne semblent pas avoir besoin de l’action du coronavirus, c’est peut-être que ce virus ne trouve pas d’affinité avec l’état conflictuel des enfants. C’est comme s’il était là pour travailler à la réparation de conflits adultes. Mais ça, c’est un autre débat, si vous souhaitez en savoir davantage sur le sujet de la psycho-biologie, je vous renvoie entre autre à la revue Néosanté, à mon premier livre ou aux autres ouvrages traitant de cela. Je donnerai une formation sur le sujet l’hiver prochain (voir sur alsacenaturo.com).


Les causes de ce choc inflammatoire.

Pourquoi des personnes font des chocs inflammatoires et sont victimes de la forme grave du Covid et pas d’autres ? Cela représente 4,7% des personnes porteuses du virus.

La réaction inflammatoire qui accompagne de nombreuses pathologies à un stade particulier dépend de notre état de santé et est générée par notre organisme, notre immunité. Dans certains cas (4,7%), cette réaction inflammatoire se transforme en « choc inflammatoire » très fort. Mais si l’on accuse le virus d’en être la cause, il n’en est rien. La preuve, c’est que l’on peut être malade du covid sans faire de choc inflammatoire (c’est la très large majorité des cas). Le choc inflammatoire est donc la rencontre du virus avec un terrain particulier ; Qu’est-ce qui dans ce terrain, dans l’état général des patients, fait que ce choc inflammatoire se déclenche ?


Voici les 3 hypothèses qui expliqueraient que les formes les plus graves du Covid touchent essentiellement les patients atteints de surpoids, de diabète T2, d’hypertension et les personnes âgées.

Je m’appuie ici sur l’article du journaliste scientifique Julien Venesson dont je recommande ici les ouvrages et les travaux de recherche.

Plusieurs théories sont envisagées pour expliquer ce phénomène mais celle actuellement la plus plausible a été exposée le 13 Mars 2020 par Michael Roth dans le journal scientifique The Lancet.

Ce dernier explique que le coronavirus s’accroche aux cellules pulmonaires via les récepteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ACE2) qui peuvent être vus comme des « portes d’entrées » du virus. Or beaucoup de diabétiques et de personnes victimes d’hypertension sont soignées avec des médicaments qui agissent sur ces récepteurs ce qui les rendraient hypersensibles. Le Dr Roth souligne d’ailleurs que le même mécanisme a été identifié pour les anti-inflammatoires comme l’ibuprofène dont on sait qu’il aggrave l’infection.

Ce chercheur recommande donc aux malades traités par des médicaments inhibiteurs de l’enzyme de conversion, modulateurs de l’enzyme de conversion ou des bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine, de prendre contact avec leur médecin pour envisager l’utilisation d’une autre classe de médicaments : les bloqueurs des canaux calciques, qui ne présenteraient pas ce risque.

Pour ma part, je préfère orienter ces personnes à long terme vers une réforme de leur mode de vie car une partie des personnes que j’ai suivie pour ce type de pathologies métaboliques (diabétiques, surpoids, hypertendus…) ont été capables de revenir à des niveaux de tension normaux sans médicaments à la suite d’un protocole d’hygiène vitale adapté.

L’autre hypothèse concerne l’état inflammatoire chronique des patients.

Les personnes qui décèdent de l’infection au coronavirus succombent à une détresse respiratoire aigüe ou à une défaillance multi-viscérale. Ces deux phénomènes sont consécutifs à une inflammation massive des poumons. Mais le 13 mars, des chercheurs anglais de l’équipe de Jessica Manson ont publié des travaux dans la revue The Lancet mettant en évidence que cette hyper-inflammation observée dans le coronavirus est la même que celle observée dans d’autres pathologies. Cette hyper-inflammation s’appelle « l’orage cytokinique » ou « syndrome de relâchement des cytokines ».


Ce syndrome est une complication de différentes infections et a déjà été observé dans la grippe par exemple. Il survient lorsqu’un grand nombre de globules blancs du système immunitaire (les lymphocytes) sont activés. Cette activation déclenche la production de médiateurs inflammatoires, les cytokines. En réponse à ces cytokines, le système immunitaire produit encore plus de globules blancs. Un cercle vicieux s’installe qui aboutit à une défaillance générale des organes et ainsi à la mort. Dit autrement, la mort survient par excès d’inflammation consécutivement à une infection. Ces orages de cytokines ont été retrouvés dans de nombreuses formes de grippes (H5N1, grippe de 1918) mais aussi à la suite d’infections au coronavirus SRAS-Cov ou d’Ébola.

Ce choc inflammatoire n’est donc pas nouveau !


Comme l’orage cytokinique est consécutif à une inflammation, les personnes touchées par des maladies inflammatoires ou par des maladies chroniques (et donc les personnes âgées) sont probablement plus à risque de développer ces complications et donc à décéder des suites du coronavirus Covid-19. Ces données sont donc parfaitement cohérentes avec les statistiques des complications et des décès liés au virus.


Pour finir, il est important de savoir que le syndrome de relâchement des cytokines ne se soigne pas avec des médicaments anti-inflammatoires (cortisone ou anti-inflammatoires non stéroïdiens), même s’il s’agit bien d’une inflammation. Au contraire, les données publiées le 7 février dans le Lancet par le chercheur Clark Russell et son équipe montrent que cette stratégie est probablement dangereuse et augmente les complications et la mortalité ; ce qui, là aussi, confirme les déclarations de notre ministre de la Santé le 14 mars.

On vient justement de trouver une molécule, un immunosuppresseur qui limite la réaction des cytokines (IL 6) et donc le choc inflammatoire avec moins de risque d’être intubé. Espérons que cela limite la mortalité.


Mais la recherche ne devrait pas s’orienter uniquement sur la médecine d’urgence. Notre système de santé devrait sachant tout cela, à l’avenir, aider nos malades à diminuer leur état inflammatoire naturellement. Que ce soit pour des pathologies allergiques, arthritiques, du surpoids (la graisse est un facteur inflammatoire important), … et toutes autres maladies associées à une inflammation chronique, l’application des règles de l’hygiène vitale permettrait une nette diminution des médicaments anti-inflammatoires et une amélioration de la qualité de vie des patients. Mais est-ce vraiment là l’intérêt de l’industrie pharmaceutique ? Rien que le jeûne à fait ses preuves (démontrées scientifiquement à ce sujet- Lire « Le jeune, une nouvelle thérapie de Lestrade » ) d’une nette diminution de l’état inflammatoire et des médicaments. Mais jeûner ne rapporte rien sur le plan économique ;


Troisième et dernière hypothèse marquant le lien entre cas graves et surpoids, c’est que le virus trouverait une affinité avec une souche bactérienne de notre microbiote la Provotela qu’il infecterait plus facilement que les autres souches. Or on la trouve en plus importante quantité dans le microbiote des sujets en surpoids. Cette hypothèse est bien développée dans un des lives récent de T Casanovas auquel je vous renvoie- Autour du 24 avril.

Deuxième partie : Des chiffres surprenants

J’ai soulevé ces derniers temps deux autres points polémiques dans cette crise qui a l’avantage de nous questionner.

Le premier concerne le nombre de morts attribués au coronavirus. J’ai eu dans mon entourage deux personnes assez âgées qui étaient atteintes de maladies dégénératives avancées. Ces personnes étaient en fin de vie et on été transférées à l’hôpital, l’une suite à une fracture du col du fémur, l’autre suite à un énième AVC. Ces personnes ont été testées positives au Coronavirus. Au bout de quelques jours, ces deux personnes sont mortes et ont été comptabilisées dans les statistiques du Coronavirus puisqu’elles étaient positives même s’il est difficile d’attribuer directement leur mort au Covid 19. Les chiffres des morts que vous recevez tous les jours sont ainsi faits. On ne fait pas la différence entre les morts dus directement au coronavirus et ceux morts « avec le Coronavirus ». C’est ce qui explique que la mortalité pour les autres pathologies comme les AVC, infarctus… par exemple ait été largement en baisse ce dernier mois. Comment est-il possible que dans ce contexte d’anxiété nous fassions bien moins de pathologies mortelles ? Imaginez que hors épidémie de Coronavirus la mortalité en EPHAD est de 430 par jour. Ces personnes très âgées mortes du Covid seraient sans doute mortes dans les semaines ou mois suivants.

Et si l’on compare la mortalité (toutes maladies confondues) de Mars 2020 avec celle de Mars 2018, il y avait plus de 10000 morts supplémentaires en 2018 (68000 contre 58000 aujourd’hui, étonnant non) et pas non plus de surmortalité en Mars 2020 par rapport à Mars 2019.

Je ne nie pas cette épidémie de Coronavirus mais elle reste cantonnée dans ces cas mortels aux personnes âgées et en état de co-morbidité (81 ans étant la moyenne des mourants de cette pathologie).


Les chiffres sont donc loin de tout nous expliquer et sont susceptibles de créer un état anxiogène qui nous fait perdre notre lucidité.

Aux Etats- Unis, quand on annonce 55 000 morts en disant que c’est le pays le plus touché au monde, c’est en fait loin d’être le cas en valeur relative. On est en fait même bien plus impacté qu’eux : 55000 morts pour plus de 318 Millions d’habitants c’est bien moins que nous avec nos 24000 morts pour 68M (On fait en réalité 2 fois moins bien qu’eux).

Au sujet des chiffres, je sais que JJ Crevecoeur prépare une vidéo très référencée (je vous recommande sa chaine youtube).


L’immunité de groupe et le vaccin

Dernier point : au sujet de l’immunité de groupe et du fameux vaccin tant attendu. Là aussi, j’ai relevé une interrogation !

D’un coté les scientifiques sont en train de nous dire qu’il faut créer une immunité de groupe pour voir la fin de cette pandémie, (on en est encore loin et ce n’est pas avec toutes les mesures barrières (masque) que l’on va y arriver avant 6mois), mais en même temps, ils affirment qu’on ne sait pas si la présence d’anticorps est synonyme de protection. Une fois l’infection contractée et guérie certains patients rechutent. Cela signifie que l’immunité naturelle n’existerait peut-être pas. Pour ceux qui connaissent l’approche psycho-biologique de la maladie, vous savez que rien n’empêche le fait de faire deux fois la même infection (conflit récidivant) dans la même année. Donc sur ce point, cela n’a rien de surprenant. Mais s’il y a un doute sur la capacité de notre organisme à créer une immunité naturelle (aux anticorps) alors comment se fait-il que 7 compagnies pharmaceutiques se soient lancées dans la recherche d’un vaccin ? Un vaccin est moins efficace pour créer une immunité (anticorps efficace) qu’une immunité naturelle. Immunité naturelle dont on ne sait même pas pour le Coronavirus (vus les cas de récidive) si elle protège. Il y a effectivement un nombre significatif de patients ayant guéri du coronavirus qui rechute. Il est vraiment surprenant qu’avant d’avoir prouvé que l’immunité vaccinale peut être possible (et on en est loin) on se soit tout de même lancé dans la recherche pour ce vaccin ! Mais rien d’étonnant quand vous imaginez les enjeux commerciaux. Il y a donc de fortes chances que ce vaccin, s’il voit le jour, soit au mieux inutile. ! Mais personne n’aborde ce sujet.

Quoiqu’il arrive, que l’immunité naturelle existe ou pas, il faudra bien qu’on sorte et qu’on rencontre ce virus, qu’on en fasse un allié comme tous les autres virus de notre microbiote et que l’on vive en paix avec lui. Le meilleur moyen, c’est donc d’exposer les plus sains d’entre nous afin, on l’espère, qu’ils fassent un effet protecteur pour les plus fragiles. Une fois la charge virale de ces personnes boucliers abaissée, ils ne deviennent plus transmetteurs comme les enfants apparemment aujourd’hui. Contracter le virus devient donc un acte solidaire, citoyen à condition de ne pas aller encombrer les services hospitaliers. Alors si vous êtes très jeune ou adulte et non porteur de pathologies chroniques inflammatoires, sans traitement médical, que votre énergie vitale est bonne… alors contractez rapidement le virus, isolez- vous ensuite pour guérir efficacement (vous pouvez mettre en place les conseils que j’ai donné dans le podcast intitulé « Comment agir en phase infectieuse ? » pour supporter une phase infectieuse forte. Vous deviendrez ainsi le vaccin naturel des plus fragiles. Je suis prêt a me faire infecter volontairement pour jouer ce rôle parce que je sais ma famille proche capable de passer le cap de cette phase infectieuse, c’est pourquoi je veux garder le choix de ne pas porter un masque et de toucher ce que j’aime.


Bien sûr, je respecterai (gestes barrières) les personnes fragiles qui ont peur à juste raison de cette maladie mais qu’on me laisse le choix de gérer ma rencontre avec ce virus comme je le veux. Mais qui aujourd’hui serait prêt à être contaminé volontairement ? La psychose créée autour de ce virus nous a fait oublié qu’une personne en bonne santé aura 99,9% de chance de survivre à l’infection. Mais le 0,1% (qui n’est pas plus important que notre risque de mortalité en sortant de chez nous) fait encore trop peur. Ce 0,1% de risque vous l’aurez par exemple avec les complications d’un vaccin, en prenant votre voiture, en bricolant chez vous…c’est le risque de vivre …


Alors serez- vous prêt a prendre le risque de vivre ?


On ne peut pas d’un coté dire que l’immunité de groupe n’existe pas et d’un autre chercher à faire un vaccin. Et de toute façon, gardez à l’esprit que quoique nous fassions, nous croiserons tous ce Virus et bien d’autres avec ou sans masque… Alors plutôt que d’attendre qu’il y ait encore plus de morts, créons cette immunité de groupe avec les volontaires les plus sains d’entre nous avant que le vaccin n’arrive pour retrouver avant 18 mois une vie faite de contacts humains, de câlins , de bises, d’échanges sans restriction… la vie quoi !

Revenons à une compréhension plus globale de la maladie, réapprenons à vivre avec la nature, « le vivant » comme dit T Casasnovas, et faisons de la construction de notre santé une priorité.

En guise de conclusion voici la réaction du philosophe André Comte-Sponville, 68 ans, dans une interview où il dit son exaspération face aux mesures de confinement. 

Moi qui suis un anxieux, je n’ai pas peur de mourir de ce virus. Ça m’effraie beaucoup moins que la maladie d’Alzheimer ! Et si je le contracte, j’ai encore 95 % de chances d’en réchapper. Pourquoi aurais-je peur ? Ce qui m’inquiète, ce n’est pas ma santé, c’est le sort des jeunes. Sacrifier les jeunes à la santé des vieux, c’est une aberration. Cela me donne envie de pleurer.”

Il ajoute :

“ Augmenter les dépenses de santé ? Très bien ! Mais comment, si l’économie s’effondre ? Croire que l’argent coulera à flots est une illusion. Ce sont nos enfants qui paieront la dette, pour une maladie dont il faut rappeler que l’âge moyen des décès qu’elle entraîne est de 81 ans. Traditionnellement, les parents se sacrifiaient pour leurs enfants. Nous sommes en train de faire l’inverse ! Moralement, je ne trouve pas ça satisfaisant ! (...)

“Tant que nous n’aurons pas accepté la mort, nous serons affolés à chaque épidémie. Et pourquoi tant de compassion geignarde autour du Covid-19, et pas pour la guerre en Syrie, la tragédie des migrants ou les neuf millions d’humains (dont trois millions d’enfants) qui meurent de malnutrition? C’est moralement et psychologiquement insupportable.”


À bon entendeur salut

JBrice THIVENT

 
 
 

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