RÉFLEXION DU MOIS ENCORE SUR LE COVID 19
Le nouveau monde, ce n’est pas pour maintenant !

Dans cette Newsletter, je vous propose de penser à l’après Covid en essayant de voir ce que pourrait être un véritable changement d’idéologie médicale qui à mon humble avis n’est pas pour tout de suite. A la fin de cette Newsletter plus longue que les autres, je vous proposerai ma vision de ce que pourrait être ce changement que je m’évertue à faire vivre dans mon quotidien et qui constitue le noyau de l’enseignement que je partage en formation. Mais comme toujours, il ne s’agit ici que d’une réflexion qui éveillera peut-être quelques interrogations et élargira peut-être votre vision de la situation.
L’expérience à laquelle nous sommes confrontés n’est exceptionnelle que parce que nous ne nous y sommes pas préparés. Choisir le confinement et sacrifier tout un pan de l’économie et de nos vies sociales est un choix par défaut pour éviter un trop grand nombre de morts. Nous n’avons pas d’autres réponses parce que nous avons depuis l’émergence du « Pasteurisme » considéré les micro-organismes comme de simples agresseurs. Notre vison manichéenne de la vie et de la biologie où il y aurait d’un côté le bien et de l’autre le mal est l’une des causes de notre situation actuelle. Nous avons un système médical basé sur la répression aveugle des symptômes ou de ce qui en apparence peut créer le symptôme (ici le virus). Nous ne sommes pas dans un système de prévention, de compréhension globale de l’humain et de la biologie du vivant et nous sommes encore moins dans une approche de terrain que je défends.
Pour le COVID 19, on continue de penser que le choc inflammatoire ou orage cytokinique est uniquement causé par le virus. Or, même les spécialistes, nous expliquent que cette réaction inflammatoire est consécutive à l’ « infection » mais ne se déclenche que dans les 8 -10 jours qui suivent les premiers signes de fièvre alors qu’il n’y a quasiment plus de charge virale. L’inflammation est bien une réaction de notre organisme sans doute pour justement neutraliser le virus comme le fait la fièvre. Et ce n’est pas parce qu’elle est parfois spectaculaire, et qu’elle peut même entrainer la mort de certains que cette réaction inflammatoire est un phénomène anormal. Ce qui est anormal, c’est que l’intensité de ce choc inflammatoire ne soit pas supportée par un plus grand nombre de personnes que pour les autres formes d’infections virales .
Pourquoi je pense que rien ne va vraiment changer dans notre approche de la santé et de la maladie et bien c’est parce que nous continuons de traiter cette infection comme toutes les autres. Avec plus de moyens certes, mais en suivant les mêmes conceptions médicales. On continue d’être dans l’éviction ou la répression du virus en prenant soin surtout de ne pas chercher à comprendre les causes réelles de cette infection et de sa surmortalité.
Aujourd’hui, tous les débats se portent sur les mesures barrières, le manque de masques ou de gels hydro alcooliques, le confinement, l’augmentation du nombre de lits en réanimation… la recherche d’un antiviral ou d’un vaccin… sur le fait de faire un procès au gouvernement ... Nous gérons l’urgence dans le combat contre un ennemi pour lequel nous n’avons aucune solution. Je dis bien qu’il n’existe aucune solution médicale face à un virus qui n’est que de l’ADN-ARN, c’est- à- dire de l’information.
Non, le changement qui pourra nous éviter de revivre cette situation passe par un véritable changement de paradigme de notre vision de la maladie et de la santé.
Des épidémies, il y en a toujours eu, les morts de la grippe se comptent chaque année par milliers, et même des enfants meurent chaque année de la grippe en France bien plus que pour le COVID 19(Regardez les chiffres de l’INSERM). Nous ne pourrons éviter chaque année une nouvelle épidémie de grippes, de gastroentérites, ou autres … et si nous décomptions chaque année les quelques 1O à 13 milles morts (estimation de la surmortalité annuelle attribuée à la grippe selon le rapport de l’Inserm) de ces infections virales et les centaines de milliers contaminés voire millions (2 à 5 millions selon Inserm), nous allons à nouveau paniquer et tous nous confiner. Ce sera chaque année l’hibernation de notre société. Non, ce n’est pas une solution satisfaisante comme ne l’est pas non plus à mon avis la seule solution d’un vaccin. En effet, le jeu des mutations du virus et la non réceptivité des patients vaccinés (un vaccin n’est efficace qu’à 50% en moyenne, c’était le cas pour les virus HIN1 et H2N3 l’année dernière selon le rapport de l’INSERM) n’empêchent pas les milliers de morts annuels en particulier chez les personnes âgées (même chez les vaccinés). Je précise que je ne suis pas contre une vaccination ciblée, je dis juste qu’elle n’est pas une solution suffisante.
L’épidémie que nous vivons aujourd’hui n’est pas aussi différente dans sa forme que ce que l’on veut bien nous le dire. Certes, je ne nie pas qu’il a sans doute une plus forte contagiosité du virus et un nombre de cas graves (détresses respiratoires) plus important que pour les épidémies de grippe classique (le choc inflammatoire est plus fort pour certains patients avec le Covid 19) mais dans sa forme et dans la nature des symptômes, elle est à l’image de ce que nous vivons chaque année. Et comme pour toutes épidémies, nous en sortirons lorsqu’une grande partie d’entre nous aurons développé les anticorps, c’est- à- dire quand nous y aurons été suffisamment exposés. Je souligne ici que le problème de la contagiosité n’en est pas vraiment un si ce n’est que de nombreuses personnes fragiles vont être touchées en même temps et donc saturer plus vite les chambres de réanimation. Mais si nous avions la capacité d’accueil en hôpitaux comme par exemple en Allemagne (4 fois supérieure à celle de la France), la mortalité serait moindre et le confinement pourrait être que partiel.
Le confinement ne fait que limiter la vitesse de propagation du virus. Mais quoique l’on fasse nous finirons par être quasiment tous exposés (ou du moins plus de 50% d’entre nous le serons) et viendra un moment où nous devrons sortir et enlever nos masques. Le plus tôt sera le mieux et l’idéal pour cela serait qu’un grand nombre d’entre nous ait été suffisamment exposé pour développer des anticorps. C’est ce que je pense car n’oublions pas que le virus était en circulation en Europe déjà en Décembre et que nombreux d’entre nous ont eu les symptômes du Covid 19 cet hiver (ce fut le cas dans notre famille) en particulier dans l’EST de la France.
Alors concrètement, qu’est-ce que nous pourrions faire pour ne plus vivre à l’avenir cette situation ? Je ne veux pas parler ici de donner plus de moyens à l’hôpital pour accueillir plus de cas graves, je pense que nos dirigeants y penseront à l’avenir, je souhaite plutôt orienter le débat sur des problématiques de santé générale.
Si changement il devait y avoir, il faudrait d’abord que l’on se pose les bonnes questions (c’était le sujet de mon premier podcast sur le sujet) en changeant complètement les orientations de la recherche médicale actuelle.
Les questions essentielles qui pourraient conduire à ce changement de regard sur la maladie et sur les conceptions médicales sont par exemple les suivantes :
Pourquoi le virus ne créet-il pas les mêmes symptômes et de même intensité chez tout le monde ?
Pourquoi certains font des chocs inflammatoires très forts quand d’autres n’ont qu’un vulgaire rhume (à âge égal, à hygiène de vie égale et à niveau de santé identique)
Pourquoi comme dans toutes les épidémies virales y a t-il des sujets asymptomatiques ou des porteurs sains ?
Pourquoi les enfants qui habituellement font de nombreuses maladies virales (angines, bronchites, gastro, otites..) ne sont pas ou (extrêmement peu) affectés par ce virus ?
…
Aujourd’hui, je n’entends aucun spécialiste du conseil scientifique se poser ces questions.
Si l’on continue de raisonner en croyant à l’équation suivante :
Virus = maladie= symptôme = risque mortel, on s’aperçoit qu’à l’échelle individuelle, cela ne fonctionne pas. Cela remet en cause toute la thèse Pasteurienne et cela, la médecine actuelle ne semble pas prête à cette remise en cause.
Je répète qu’« attraper » le virus ne signifie pas forcément être malade et que même être malade ne veut pas dire que l’on développera une « forme grave ».
On nous dit que les plus fragiles (personnes âgées) sont les plus exposés. C’est vrai statistiquement mais il y a des « vieux », m