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Photo du rédacteurJean Brice Thivent

Comment nos hormones gouvernent notre vie


Les hormones sont en relation étroite avec notre système nerveux qui est à l’origine de tout notre fonctionnement et de toutes nos réactions. Elles sont les messagers qui impulsent la vie en nous sous contrôle de notre cerveau. Notre système endocrinien est sans doute le plus surveillé par les naturopathes de par sa relation directe avec notre vitalité.


Mais savez vous que chacun de nous se caractérise par une prédominance hormonale qui façonne notre personnalité ? Etes vous davantage thyroïdien que surrénalien ? Est-ce votre glande pinéale qui vous influencent grandement vos choix de vie ou au contraire votre hypophyse qui oriente votre curiosité ? Nous ne connaissons nos glandes que sous l’aspect médical mais leur rôle est bien plus large que ce que la physiologie classique nous le laisse croire. Notre tempérament glandulaire résultat de notre hérédité et des stimulations de notre environnement constitue la base de notre personnalité. Lorsque nous sommes « gouvernés » prioritairement par une glande comme la thyroïde nos centres d’intérêts, notre rythme de vie, notre métabolisme, notre niveau d’énergie… sont bien différents que si les glandes surrénales ou la pinéale étaient dominantes chez nous. Et inversement un individu de type hypophysaire ou pinéalien ne réagira pas de la même façon qu’un thyroïdien.


Aujourd’hui les nouvelles découvertes de la science associée aux connaissances empiriques liées à l’observation de l’humain et aux fabuleux travaux de la psycho-biologie nous ouvrent de nouvelles portes sur la connaissance de l’homme (et un peu de la femme !!!) En voici quelques exemples avant d’aborder tout cela et bien d’autres sujets lors de notre prochain séminaire consacré à notre système hormonal et à la dépression.


Savez vous que l’ocytocine (hormone de l’attachement) sécrétée par la glande pinéale est considérée comme l’hormone de la fidélité et de la monogamie ?


Les rats des champs possèdent beaucoup de récepteurs à l’ocytocine et forment des couples monogames stables, élevant conjointement leurs petits. Quant aux rats de montagnes dépourvus de récepteurs à l’ocytocine, ils vivent dans des situations de proximité sexuelle, sont volages et mauvais parents. Chez l’être humain, l’ocytocine apporte stabilité dans un couple, aide à la perception des problèmes et à la qualité du lien conjugal. Notre nombre de récepteurs à l’ocytocine est-il prédéterminé à la naissance ou pouvons nous influencer ce nombre par certains comportements ? Et bien sans doute un peu des deux comme d’habitude, le tout est de savoir comment stimuler ces récepteurs si votre projet est de rendre votre conjoint(e) plus fidèle !


Savez-vous que la mélatonine est l’hormone du rêve et de la spiritualité ?

Tout se passe comme si la pinéale déconnectait notre conscience, la libérant de ses activités diurnes intellectuelles, pour permettre d’entrer dans un monde plus intérieur : celui de l’âme et des rêves. La fonction onirique est essentielle pour régénérer notre conscience et pour aider le cerveau à récupérer son énergie. Elle sert notamment à remettre notre intellect en phase avec notre conscience intérieure. Ainsi, les rêves, émonctoires du mental, tiennent leur force d’un fonctionnement équilibré de la pinéale. Aujourd’hui plutôt délaissée dans un monde matérialiste, la pinéale est reliée à notre dimension spirituelle en nous aidant à accéder à notre être profond.


Vous connaissez les glandes surrénales comme essentielles pour nous adapter en situation de stress intense. Elles fournissent l’énergie matinale en libérant du cortisol pour nous donner notre entrain quotidien. Une fatigue chronique est souvent reliée à une déficience de cette glande. En psycho-morphologie, les individus de tempérament surrénalien (énergie martienne) se caractérisent par leur résistance, leur grande énergie (matinale) et leur combativité. Mais savez vous que cette glande porte en elle la mémoire de notre instinct grégaire et qu’elle réagit fortement dans certaines situations ou nous nous sentons perdus incapables de faire des choix ?


Vous connaissez aussi la testostérone et ses fonctions masculinisantes, son lien avec la libido, mais vous ignorez sans doute son lien très étroit avec l’état dépressif dont la cause se trouve souvent dans une histoire personnelle marquée par une construction difficile autour de l’estime de soi et des conflits biologiques territoriales. Suite à une situation difficile associée à ce que l’on appelle en psychobiologie un « confit de territoire » comme par exemple apprendre l’infidélité de sa partenaire les réactions biologiques seront très différentes d’une personne à l’autre. Certaines vont jusqu’à faire un infarctus, quand d’autres ne feront que des cystites, et d’autres encore une pathologie bronchique… autant de façon d’exprimer dans son corps ce conflit ingérable. Mais la plupart d’entre nous ne feront qu’une dépression réactionnelle et se sentiront dévalorisés et même parfois coupable de cette situation. Toutes ces réactions différentes sont le résultat d’expériences vécues auxquels nous avons associés des croyances sur lesquelles nous avons construit notre personnalité.


Nous verrons que derrière un état dépressif il y a toujours une dévalorisation. La dévalorisation est à la base de quasiment toutes nos maladies. Personne n’y échappe. Mais il y a une différence entre une dévalorisation liée à nos petits échecs du quotidien et une dévalorisation pathologique. Comprendre d’ou vient cette dernière est extrêmement libérateur.


Comprendre comment nos glandes influences notre vie et quelles sont celles qui déterminent plus fortement notre tempérament est essentiel pour qui veut apprendre à mieux gérer sa santé et sa relation au monde!


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