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La peau miroir de notre santé

LES ALLERGIES : SOUVENIR DE NOS SÉPARATIONS DOULOUREUSES



Notre peau est un peu la vitrine de notre santé, du moins les signes de l’âge, de la fatigue, de nos intoxications mais aussi de nos stress s’expriment à travers des symptômes cutanés. Même la communauté scientifique va aujourd’hui dans le sens de ce que la naturopathie avait observé depuis longtemps. Ainsi le Dr Stefanie Williams dermatologue, directrice de l'European Dermatology London, une clinique privée spécialisée dans la dermatologie cosmétique études scientifiques, nous explique que le sucre est l’ennemi n°1 de la peau. Qu'il soit vrai ou faux (les produits "light" n'ont pas bonne réputation), glucose ou fructose, il est considéré comme un aliment à éviter car néfaste pour le collagène, ayant été jugé responsable du vieillissement accéléré de la peau. La beauté de notre peau trouve davantage sa source dans notre assiette et notre hygiène de vie plutôt que dans des crèmes ou lotion dont nous ne savons même pas si nos cellules cutanés peuvent les assimiler et les utiliser. Mais n’oublions pas l’approche psycho-émotionnelle ! Comme tous les organes de notre corps, la peau exprime aussi ce que nous ressentons et chacun de ses symptômes aussi variés soient-ils (acné, eczéma, herpes, furoncle, psoriasis..) correspond à des états émotionnels conflictuels ou mémoires non résolues.


Vous pourrez découvrir toutes les subtilités du monde cutané , les causes de ses maladies, l’approche de soins hygiéniques de la peau, lors de notre prochain séminaire « Les maladies du système cutané et les allergies » qui aura lieu à Dannelbourg les 11 et 12 septembre prochain. Cette formation est intéressante pour apprendre les fondements du décodage biologique des maladies en plus de découvrir les clefs régénérantes de la naturopathie. C’est pour cela qu’elle sera ouverte à tous (même aux débutants en naturopathie).


L’un des gros chapitres sera de comprendre comment se mettent en place les allergies. Pourquoi devient-on allergique du jour au lendemain ? Pourquoi sommes nous allergiques à certains allergènes et pas à d’autres ? Pourquoi les manifestations allergiques sont-elles différentes d’une personne à l’autre ? Une éruption cutanée sur l’avant bras a-t-elle la même signification que la même éruption sur le mollet ou le pubis ? Chaque zone de notre peau est porteuse d’une symbolique qu’il appartient de comprendre pour déterminer le sens des symptômes cutanés. Avant de répondre à toutes ces questions lors de cette formation voici l’un des exemples de guérison instantanée les plus spectaculaires qui m’a été donné de vivre.


L’article suivant a été publié dans la revue néosanté. N°32 20 MAI 2016

Le décodage biologique des allergies permet de véritablement mesurer l’importance des liens existant entre la période du projet-sens (programmation in-utéro), le conflit déclenchant (le stress qui déclenche la première apparition des symptômes ) et l’approche symbolique du symptôme.


L’approche biologique

Certains psychobiologues résument l’allergie comme le « conflit de la première fois ». Je serais tenté de préciser qu’il existe quasi systématiquement, en plus, pour ce type de conflit, une tonalité de séparation. L’allergène n’est pas un agresseur, mais bien l’élément qui rappelle le souvenir d’une première séparation douloureuse dont le deuil émotionnel n’est pas encore totalement achevé.


Les muqueuses (organes des sens) nous servent à nous informer sur notre environnement en détectant des molécules extérieures (odeurs, images, toucher, goût…). Elles sont le lieu de contact entre notre milieu intérieur et notre environnement. Ainsi, une séparation sera ressentie à ce niveau comme une rupture de contact et sera biologisée (somatisée) sur une muqueuse respiratoire, en particulier si l’allergène se trouve dans l’air. Pour l’allergie aux graminées par exemple, les symptômes (rhinite avec éternuements) traduisent aussi le désir d’expulser un élément indésirable (vécu comme un intrus dans notre espace vital). Pour illustrer les mécanismes de l’allergie aux graminées, nous nous appuierons sur l’exemple de celui que nous appellerons Paul (67 ans). Une très belle rencontre lors d’un séjour de jeûne, dont le décodage fut aussi rapide que spectaculaire.


Les deux phases de la maladie

Paul était en désensibilisation pour des allergies aux graminées. Mais ses muqueuses respiratoires le démangeaient encore en période estivale, en particulier à la fenaison (période de récolte des fourrages). Son conflit déclenchant fut simple à trouver. Lorsque je lui expliquais que les foins étaient souvent, il y a cinquante ans, le lieu des premiers flirts amoureux et que je lui demandais s’il y avait dans sa vie une séparation douloureuse, il s’écroula brusquement en larmes. Après cinq bonnes minutes pour se remettre de son émotion, il raconta son histoire : à l’âge de dix sept ans, il était très amoureux d’une demoiselle de son âge. Ils avaient tous les deux pour habitude de se retrouver pour flirter à l’abri des regards, dans une grange au milieu des foins. René l’aimait sincèrement, mais le grand frère de celle-ci (qui ne souhaitait pas cette union) les sépara définitivement et Paul perdit alors l’ « Amour de sa vie ». Il en pleurait encore cinquante ans plus tard ! Cette douloureuse séparation fût associée (par son cerveau) aux graines de foin qui allaient devenir son allergène. En effet, depuis ce jour, il entra en phase active de conflit. Pour limiter sa souffrance, le stress de cette séparation fût en partie refoulée dans l’inconscient .


En réponse à ce sur-stress, son cerveau biologique envoya alors l’ordre de créer des micro-ulcérations des muqueuses respiratoires, comme s’il voulait supprimer le souvenir de la « perte du contact » avec l’être aimé (phase asymptomatique) . Depuis ce choc émotionnel, chaque fois qu’ il se retrouve en contact avec l’allergène (c’est-à-dire l’élément qui va lui rappeler l’objet de séparation ; ici le foin qui rappelle sa relation amoureuse) son cerveau va créer la fameuse réaction histaminique inflammatoire . En effet, pour reconstruire une muqueuse (qui a été ulcérée ) l’organisme va devoir ramener des nutriments (protéines, minéraux, catalyseurs..) , éléments bâtisseurs de ces muqueuses. Or, ceux-ci seront véhiculés principalement par la voie sanguine. Ce brusque apport de sang au niveau des muqueuses, associé à une hyperperméabilité capillaire, crée l’état inflammatoire et congestif que tous les allergiques connaissent. La phase inflammatoire des allergies est l’expression du souvenir (en partie inconsciente) d’une « perte de contact douloureuse ». Il s’agit à la fois d’une phase de reconstruction qui se réactive à chaque fois que le « malade » se retrouve en contact avec un élément qui lui rappelle le souvenir d’une séparation dont il n’a toujours pas fait le deuil. Le fait que les récepteurs olfactifs soient noyés permet aussi au corps de minimiser le contact olfactif avec l’allergène, et ainsi de limiter le souvenir d’une blessure morale encore active.


La symbolique de l’allergène

L’histoire de la guérison de Paul est pourtant loin d’être complète. C’est en explorant ses programmations parentales que son histoire pris tout son sens. Les graminées ou les pollens représentent la semence de la plante.


Son équivalent chez l’homme est le sperme. La mère de Paul (Marie) eut une première fille en 1939 à l’âge de 32 ans. Très croyante, et dans le contexte difficile de la guerre, elle se refusait régulièrement à son mari (Joseph) car ce n’était plus le moment de faire des enfants ! Joseph, ne supportant plus ces refus répétés, se réfugia dans l’alcoolisme. Pourtant Marie devait accepter occasionnellement de faire son devoir conjugal. Mais bien sûr, avec la hantise de tomber enceinte. Pourtant, alors qu’elle a déjà quarante ans (nous sommes en 1947), elle donne naissance à Paul. Il était clair qu’elle ne voulait pourtant plus d’enfant. C’est ce qu’elle exprimait lorsqu’elle disait en dialecte Alsacien (expression régionale entendue par Paul de la bouche de sa mère) : «Pour ne pas tomber enceinte il faut décharger le foin devant la porte de la grange », sous entendu « pour ne pas avoir d’enfant, il faut éjaculer à l’extérieur ! » (Le coït interrompu étant quasiment la seule méthode de contraception de l’époque). La boucle était bouclée. Tous les éléments de son allergie étaient conscientisés. Les éternuements incessants de Paul au contact des graminées exprimaient le non-désir de sa mère de laisser pénétrer les spermatozoïdes (les graines). Dans l’histoire il fallu conscientiser aussi la souffrance de son père d’être séparé sexuellement de sa femme. La semence symbolise bien ici le foin qu’il faut laisser hors de la grange (vagin).


Ces mises en relation ont permis à Paul d’avancer dans le deuil de son histoire de jeunesse et de pouvoir respirer à plein nez les foins de son Alsace d’origine, sans réaction allergique.


Selon mon expérience des personnes allergiques aux graminées, on trouve fréquemment, dans les mémoires familiales, des problématiques liées à leur conception. Dans ce type d’allergie il est donc important d’explorer les mémoires d’adultère, d’enfants faits hors mariage, d’enfants non désirés…tout ce qui peut-être conflictuel autour du rapport sexuel fécondant (source de stress) !


La biologie nous livre ainsi quelques exemples de guérisons parfois extraordinaires, mais tout devient logique quand on comprend que notre corps et notre rapport au monde se sont construits sur des mémoires en rapport avec une « bio-logique » de survie.


Jean-Brice Thivent



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