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CHOLESTEROL ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRE

60 ANS DE MENSONGES


Peut-être avez vous connu comme cette personne qui souffrait des conséquences d'un effarant taux de cholestérol qui avait dû, en urgence, bénéficier à ses 65 ans d'un pontage coronarien, alors qu'elle est pure végétalienne (pas de consommation d'oeufs ni de fromages...), ce qui est « mieux » encore que d'être végétarienne, puisque cela ne lui a permis en rien de prendre de la nourriture sensée apporter du "mauvais" cholestérol à l'organisme et, ce, depuis son entrée dans la vie adulte (elle avait près de 70 ans lors de sa première venue en consultation de psychothérapie) ; en fait, son problème cardiaque étai survenu après une séparation amoureuse très douloureuse !


Pourquoi l’infarctus du myocarde est-elle une maladie masculine avant 60 ans ? (Seule 1 femme pour 10 hommes en sont frappées avant 60 ans) ? Pourquoi à l’inverse les maladies veineuses touchent-elles 8 fois plus de femmes que d’hommes ?


Les croyances autour de l’hygiène alimentaire nous ont fait oublier la dimension psycho-émotionnelle des troubles cardio-vasculaires. Mais avant d’aborder cet aspect en séminaire laissez-moi évoquer l’histoire d’une plus grande supercherie « scientifique » du 20eme siècle et qui perdure encore .

Depuis les années 70 on a rabâché sans cesse que le cholestérol était l’ennemi n°1 responsable des maladies cardio-vasculaires, que les graisses animales saturées augmentaient vos risques de faire un infarctus en bouchant vos artères, ou encore que les graisses végétales étaient protectrices. Pourtant aucune étude sérieuse n’établit de lien de causalité entre taux élevé de cholestérol et maladies cardio-vasculaires. Pire encore, c’est même l’inverse qui serait aujourd’hui prouvé. Cette croyance que les graisses saturées et le cholestérol seraient responsables des très nombreux cas de mortalités cardio-vasculaires résume la façon dont notre système de santé est organisé.

Tout a commencé dans les années 60.


En 1960, une « pseudo-étude sponsorisée » est lancée pour trouver une molécule coupable qui arrange à la fois l’industrie agro-alimentaire et qui permettra de vendre des médicaments : ici le coupable s’appelle « mauvais » cholestérol ! Quand je dis « trouver » c’est parce que toutes les études à cette époque ont été orientées pour montrer ce que l’on voulait. Dans les années 60 les Etats Unis sont frappés de plein fouet par une « épidémie » d’infarctus et d’obésité. Il fallu trouver un coupable, mais l’industrie du sucre (céréalière) plus puissante que tous les autres lobbies agro-alimentaires fit en sorte de disculper le sucre en accusant les graisses animales d’être la cause de cette recrudescence de maladies coronariennes. Voici l’étude que Ancel Keys, un scientifique reconnu à cette époque mais sponsorisé par l’industrie du sucre (conflit d’intérêt), à oser sortir sans être inquiété.

Courbe établie par le scientifique américain Ancel Keys à qui on avait confié cette enquête sur le cholestérol en 1960 : Elle "montre" une corrélation entre taux de cholestérol et décès par maladies cardiaques, mais comme on le comprendra ensuite, 60 ans de mensonge, car un vrai mélange de vrai et de faux !

Ancel Keys ne méritait pas le qualificatif de scientifique. En effet, dans son étude "Ancel Keys a ignoré certains pays car les données recueillies n’étaient pas applicables à certaines populations. Les Massaïs en Afrique, les Eskimos, les Suisses ou encore les Français qui consomment beaucoup de graisses ne sont pas plus affectés par les maladies cardio-vasculaires. En fait Ancel Keys a choisi les pays dont les résultats suivaient sa théorie et lorsque l'on prend les données complètes des 22 pays qu'il a étudiés la corrélation est beaucoup moins évidente. (voir graphique ci-dessous)" :

"Lorsque l'on prend les données pour les 22 pays analysés la corrélation est moins évidente, notamment pour les pays dans le cercle rouge"


De plus, corrélation n'est pas assimilable à un lien de cause à effet.

Et l’exemple de notre végétalienne en introduction montre par lui-même le mauvais procès fait à l'apport de cholestérol via l'alimentation...

Depuis quelques décennies, votre médecin, les pubs à la télévision, les pharmacies... focalisent régulièrement sur le taux de cholestérol. Big Pharma est arrivée à convaincre les pouvoirs publics et les acteurs de la santé conventionnelle, de l'importance de "traiter" le taux de cholestérol, en ayant pris soin de faire fallacieusement baisser par paliers le taux admis de cholestérol dans le sang (source arte/ Tv « Maladie à vendre »)


Dans ses entreprises aussi inavouables que juteuses, Big Pharma ne s'était certes pas limitée à manipuler de taux de cholestérol prétendument admissible : "Au cours de ces quinze dernières années, les seuils retenus comme normaux pour la pression artérielle, la glycémie (le taux de sucre dans le sang) ou encore le cholestérol (taux de graisse) n’ont cessé de baisser. Du coup, le nombre d’hypertendus, de diabétiques et de patients traités pour une hypercholestérolémie a mécaniquement augmenté. [...] Au nom de la prévention, il faut alors se surveiller et, au besoin, prendre des médicaments (à vie) afin d’éviter de se retrouver, plus tard, dans la zone rouge. Business is business !

« Le cholestérol est une molécule précieuse dans notre organisme, tellement précieuse que nous ne savons pas le détruire, seulement le transformer, par exemple en hormones stéroïdiennes ou en vitamine D » . (Michel de Lorgeril)

Le Docteur Michel de Lorgeril montre que « tous les traitements anti cholestérol favorisent le cancer ».; « [...] la lutte contre le cholestérol est inefficace et dangereuse » ; commentaires des dernières données scientifiques.et solides preuves dans son livre « Cholestérol, mensonges et propagande ». Extrait : Le 14 janvier 2007, Merck et Schering-Plough ont révélé les résultats d’une étude dans laquelle une statine très vendue, le Zocor, était associée à un autre médicament appelé Zetia. L’association s’est révélée très efficace pour faire baisser le cholestérol, bien plus que ne le fait une simple statine. Mais après deux années de ce traitement de cheval, aucun bénéfice n’a pu être démontré. Ce traitement aurait dû diminuer la plaque d’athérome chez 720 patients. Non seulement la plaque n’a pas diminué, mais elle a même augmenté par rapport aux patients qui prenaient la statine seule. Un an plus tôt, Pfizer avait dû arrêter avant sa commercialisation un prometteur candidat-médicament, le torcetrapib. Motif : un nombre élevé de décès et d’accidents cardio-vasculaires chez les patients qui prenaient ce nouveau médicament (avec une statine), par rapport à ceux qui prenaient un placebo. Tous les patients qui participaient à cet essai portant sur 15 000 volontaires et baptisé « Illuminate » se sont vus ordonner de cesser immédiatement de prendre le torcetrapib. Sur le papier, pourtant l’hypothèse testée dans Illuminate était lumineuse : faire baisser le « mauvais » cholestérol avec la statine, augmenter le « bon » avec le torcetrapib.

Devant ces revers, la communauté médicale ouvre enfin les yeux : « Penser qu’en faisant baisser le cholestérol LDL vous allez améliorer la santé des gens, c’est vraiment simpliste, bien trop simpliste, » commente aujourd’hui le Dr Eric Topol (Scripps Science Institute, La Jolla, Californie).

« Chaque jour, plus de 500 personnes en France meurent d'un accident cardiovasculaire. Mais que l’on ait un coeur et des vaisseaux en bonne santé ou pas, on peut se prémunir de l’infarctus par de simples changements de mode de vie. Dans de nombreux cas, le régime alimentaire est plus puissant que les médicaments. » (Thierry Souccar, La vérité sur le cholestérol, p. 1, SNI éditions).

Pour moi la prévention se fait toujours en associant l’hygiène de vie globale (nutrition, exercice, relaxation, soleil, sommeil….) à une analyse psycho-émotionnelle individualisée. On ne fait pas un infarctus, un AVC, une phlébite …sans qu’il y ait état émotionnel conflictuel sous-jacent !

Si un programme psychobiologique puissent déclencher une réaction cardio-vasculaire, ce n'est pas un régime même draconien du genre "assiette anticancer", « régime végétalien » aux vertus tant exagérément vantées, qui permettra d'y échapper ; certes, au mieux, on peut en déduire qu'un tel régime pourrait s'avérer alors utile pour limiter l'accumulation de cholestérol dans les artères et par voie de conséquence, réduire les risques somatiques ; mais rien encore de certain à ce propos. Dès lors, il serait peut-être utile de comprendre pourquoi psycho-biologiquement certains en fabriquent plus que d’autres !

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