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Comment j’ai guéri mes bronchites récurrentes en décodant cette maladie


Depuis ma petite enfance et jusqu’à l’âge de 35 ans, j’ai été affecté par des bronchites récidivantes qui quasi deux fois par an me clouaient au lit avec une bonne de fièvre. Mon père adepte des méthodes naturelles et bien-sur opposé à la prise de médicament (à part le suppositoire à l’eucalyptol !) me mettait à la diète, contrôlait ma fièvre avec des bains et fluidifiaient mes mucosités avec des huiles essentielles. Je me souviens des fumigations aux essences de thym qui me brulaient la gorge, des cataplasmes à la moutarde qui irritait ma poitrine, des enveloppements après le bain pour faire monter la température puis la baisser avec un petit bain de siège froid qui me faisait un peu crier au milieu de la nuit… Je toussais beaucoup puis, au bout d’une semaine tout rentrait dans l’ordre. J’ai appris toute ces années qu’en laissant mon organisme exprimer la maladie infectieuse elle finissait par passer même sans aucun médicaments de synthese.


Si je savais accompagner l’auto-guérison lors de ces bronchites, je ne m’expliquais pas comment, avec une hygiène de vie comme celle que m’imposait mon père à l’époque « pour me rendre plus résistant aux microbes », je pouvais encore tomber malade ! Nous faisions tout pour « booster nos défenses » disaient-il déjà à l’époque : Stimulation régulière par le sport et la vie au grand air, alimentation bio sans excès de laitage ou de féculents, exposition au soleil, compléments alimentaires… , Ce mode de vie me permettait en tous cas d’encaisser ces phases infectieuses sereinement et sans médicament. Je n’ai jamais développé de forme grave et tout rentrait dans l’ordre rapidement. Le maintien d’une bonne vitalité et d’un terrain « réactif et propre » reste donc essentiel pour bien supporter la phase inflammatoire. Mais cette hygiène de vie n’empêchait pas la survenue réguliere des bronchites. Peut-être avaient-elles un sens dans ma vie ? C’est ce que je compris vers l’âge de 34 ans lorsque je découvris l’approche psycho-biologique des maladies !


J’ai réussi a venir à bout de ces bronchites aigues le jour ou j’ai compris le sens qu’avaient ces symptômes et à quelle partie de mon histoire familiale ils résonnaient.


Voici le décodage de ces bronchites


Le mot bronche vient du grec « brogkhia ». En français, le verbe « broncher » a plusieurs sens qui donnent déjà quelques pistes de décodage:

  • commettre une erreur ou une faute légère ; faillir, hésiter, se tromper ; tromper (son mari ou sa femme), manquer à la vertu ;

  • manifester son impatience, son humeur, par un mouvement, une parole ; bouger, remuer, manifester, murmurer (comme dans l’expression «que personne ne bronche !»).

La bronchite est donc un moyen de marquer sa mauvaise humeur, sa résistance, sa volonté de ne pas marcher droit. Impossible de recevoir des injures sans broncher, il nous faut rugir de colère !


Mais c’est surtout la compréhension biologique et éthologique de cette maladie qui a été pour moi libératrice.


Le sens biologique de la bronchite


Avec les bronches, nous sommes dans les conflits de frontière, les conflits territoriaux. Tout cela se passe dans un contexte de dispute, de guerre larvée qui menace d’éclater et qui éclate par moment. Face à cette peur frontale, il s’agit d’avoir une réaction masculine, la plus forte possible, pour repousser l ‘ennemi, l’effrayer, l’intimider, pour défendre son territoire. La bronchite c’est la mise en route d’un programme archaïque de survie qui consiste à pousser des cris portant le plus loin possible, pour dissuader l’ennemi qui menace le territoire. C’est le gorille qui veut impressionner l’intrus. Durant la phase de stress, des ulcérations se forment dans la muqueuse bronchique, dont le sens est de permettre le stockage d’un plus grand volume d’air pour que les cris soient plus impressionnants et portent sur une plus longue distance et plus longtemps. Après la solution du conflit, il y a tuméfaction inflammatoire de la muqueuse et toux. C’est à ce moment qu’apparait la bronchite avec ces mucosités à expulser et très souvent la présence d’un virus qui vient jouer un rôle essentiel. On comprend alors que le virus n’est pas responsable de ces symptômes. Il va même, selon les thèses de la psychobiologie permettre la réparation des tissus dans une phase marquée par la fatigue et parfois la fièvre dont l’utilité n’est plus à démontrer !


J’ai grandi dans une famille ou les disputes étaient habituelles. Pour se faire entendre il fallait hausser le ton, crier, « rugir » ! J’ai grandi dans un climat « enflammé ». A coté de cela j’ai aussi compris que je portais la mémoire d’un père qui a grandi dans des quartiers difficiles et qui a appris à se faire respecter par la force et la parole pour défendre son territoire. Il fallait impressionner et ne jamais perdre la face. Et puis il y avait un désir de liberté, de grands espaces, quasi- insatiable ! Ma guérison fût d’apprendre que l’on peut exister sans vouloir absolument imposer son point de vu, sans être dans la lutte permanente et de cesser de voir dans les autres (même les proches) des ennemis potentiels. J’ai fait la paix avec la partie de moi inquiète pour son espace intime, sa liberté et son image.

« Il y a un temps pour le combat et un temps pour le changement de regard ». Si je pousse encore parfois une « gueulante », cela ne dure pas et j’arrive consciemment à vite prendre du recul. Cela fait 15 ans que je ne fais plus de bronchites aigues même s’il m’arrive encore très rarement de toussoter quand mes vieux démons me rattrapent. Mais rien de comparable avec le passé !


Guérir c’est d’abord comprendre qui l’on est, d’ou l’on vient et ce que l’on porte de ces ancêtres. Ensuite c’est arriver à voir la vie autrement qu’à travers le filtre de ces programmations inconscientes.


Mais cette « aventure » m’a amené à me poser une question essentielle concernant la conception de notre immunité.


Notre immunité :

Est-elle une « simple barrière de défense » qui ne peut gérer qu’une quantité de microbes limitées ; le microbe étant l’ennemi dont il faut se protéger (approche allopathique) ?


Est-elle en relation avec l’état de notre « terrain » (approche naturopathique). Dans ce cas il faut le renforcer pour le rendre « plus fort » et moins propice au développement du microbe ?


Ou alors est-elle un outil d’adaptation intégrant le microbe comme un élément essentiel faisant même parti du processus de réparation ou de nettoyage tissulaire ? Les microbes (virus, bactéries, champignons) seraient des hôtes symbiotiques qui ne se multiplieraient qu’à des moments bien précis de la maladie. C’est l’approche de « Beschamps » et d’autres biologistes. C’est ce qui explique en partie la théorie des « porteurs sains ».


Je vous invite à venir découvrir ces approches en participant au prochain stage (programme ci-joint) de la formation Alsace naturopathie consacré aux décodages biologiques des maladies infectieuses et des maladies du système respiratoire. Nous verrons que les microbes ne sont pas nos ennemis. Il est temps d’avancer vers une médecine post-pasteurienne en considérant les microbes et l’immunité comme faisant partie d’un système de régulation de la vie régit par notre cerveau. Un sujet bien d’actualité ! A bientôt

Jean-Brice THIVENT


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