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DÉCODAGE DU SURPOIDS


L’obésité est l’un des enjeux majeurs de notre société occidentale et les réponses habituelles qu

’on lui apporte sont les régimes alimentaires classiques hypocaloriques dont les 95ù se soldent par un échec avec reprise de poids parfois plus importante (phénomène du yoyo) .


Pourtant les progrès de la physiologie et de la l’approche psycho-biologique des maladies permettent maintenant de mieux comprendre les mécanismes de la prise et perte de poids . Quelle Influence des aliments, du rythme des repas… sur les hormones ? Les calories apportés par les aliments comptent-elles autant que l’indice glycémique, index insulinique , la charge glycémique… ? Existent-ils vraiment des aliments favorisant la prise de poids ? L quantité comptent-elles autant que la qualité ? Comment expliquer que des personnes prennent soudainement du poids sans changer leur alimentation ? Comment expliquer aussi que certaines personnes soient obèses en ayant une alimentation « dites » équilibrées ?


Comme toutes les problématiques de santé je vous invite à comprendre celle des régimes et de ma prise de poids au travers d’une double approche :


  • L’approche alimentaire pour mieux maitriser les stratégies de la perte de poids sans perte de vitalité

  • L’approche psycho-émotionnelle en comprenant que la graisse que nous formons sur différentes parties de notre corps ne sont que des solutions pour faire face à des stress particuliers .

« Nous n’avons pas le corps que nous méritons, nous avons le corps dont nous avons besoin »


Le surpoids comme tous les symptômes est le reflet d’un programme biologique d’adaptation, une solution à nos conflits


Voici un exemple de décodage du surpoids global. (et non d’une partie de notre corps)

Pourquoi une mémoire d’abandon conduit au surpoids ?


Le conflit d’abandon


Nous sommes à l’époque préhistorique, imaginons une mère qui laisse son bébé sur un rocher et qui s’éloigne. Abandonné ainsi par sa mère, ce bébé est en danger de mort ; il sera soit dévoré par un prédateur, soit il mourra rapidement de faim.

Face à ce stress majeur, la réponse organique va être de passer en « mode stockage ». « Sans ma mère, je ne peux recevoir de nourriture ». Le métabolisme va alors s’adapter pour que le moindre aliment ingéré permette de faire des réserves. En positionnant ses gènes sur l’anabolisme (stockage), ce bébé augmente ses chances de survie car il tiendra ainsi plus longtemps sur ses réserves de graisses.


La prise de poids peut alors être une réponse au conflit d’abandon. L’abandon signifie aussi : « privé de nourriture affective ». Ce conflit renvoie donc à la dépendance affective, à tous les traumatismes où l’on s’est senti délaissé, mis à l’écart et donc en insécurité.


Le manque de protection est aussi l’un des ressentis profonds chez certains obèses. Abandonné dans la nature, je me retrouve à la merci du moindre prédateur. Le fait de prendre du poids me rend plus volumineux, c'est-à-dire plus impressionnant. Face au danger, pour dissuader un prédateur, le poisson lune gonfle, le chat hérisse son poil et fait le dos rond, la poule met de l’air dans ses plumes… Une prise de poids soudaine peut aussi être la réponse que mon corps va mettre en place lorsqu’on m’agresse (« ma graisse »). Si je n’ai pas les ressources en moi pour me protéger alors il me faudra impressionner physiquement en prenant du volume. Quel est alors le traumatisme qui fait que je me sente constamment en insécurité ? Quand me suis-je senti abandonné, livré à moi-même sans protection ?


Dans la nature, il existe principalement deux façons de réagir face au danger : la fuite qui est une attitude biologique féminine (n’en déplaise aux féministes !) ou l’affrontement qui est l’attitude masculine. Or, pour fuir efficacement, mieux vaut être maigre. Face au lion, les gazelles n’ont pas intérêt à être obèses ! Par contre, pour affronter, mieux vaut être volumineux ! Ainsi, le surpoids sera associé à une attitude trop masculine. Travailler son féminin, accepter de ne plus être toujours dans la confrontation, est une des clefs pour mincir.


Lors de l’émission TV « Y’a pas photo » (février 1999) consacrée à l’obésité, une femme témoignait de sa perte spectaculaire de poids. En un an, elle était passée de 200kgs à 98kgs sans faire de régime. Lorsqu’on lui demande à quoi cela est dû, elle répond : « C’est l’amour ! J’ai rencontré un homme. C’est lui ma carapace, c’est lui qui me protège et tous les jours, il me dit qu’à ses yeux, je suis belle ». Ici, la solution s’est faite de façon pratique grâce à une belle rencontre mais cette femme porte toujours en elle le programme du surpoids et si son conjoint la laisse tomber, il y aura de fortes chances qu’elle regrossisse. La guérison profonde se fera donc en conscience à travers la recherche et la compréhension des stress familiaux programmant (abandons, agressions, viols, attouchements, migrations, manques…).

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