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LE DEFI DE VIEILLIR EN BONNE SANTE


Depuis une dizaine d’années, nous sommes entrés dans l’ère de la médecine anti-âge.

La génération des baby-boomers d’après guerre vient de rentrer dans la tranche d’âge la plus sensible aux maladies de civilisation. Diabète, maladies neuro-dégénératives, auto-immunes, infections … nous sommes en train de vivre l’avènement d’une société qui est à la fois négligente dans la façon de traiter ses « vieux » mais qui en même temps fait tout pour prolonger leur vie à n’importe quel prix. Les mesures sanitaires que nous vivons aujourd’hui en sont l’illustration parfaite.


Nous sacrifions toute une société parce que nous n’avons pas su préparer nos citoyens à nous maintenir en santé assez longtemps et parce que mourir après 85 ans n’est plus acceptable. Si notre société nous permet de (sur)vivre de plus en plus longtemps, elle ne nous permet pas de nous préparer à vieillir mieux. Il suffit de regarder comment sont traités nos « vieux » en EPAHD ou dans les centres de gérontologie. Isolement, camisole chimique, sur-traitements médicaux… nous vivons vieux mais à quel prix. Cette situation n’est pourtant qu’un début et le rôle de la naturopathie dans les prochaines années sera de répondre au défi de notre société moderne. Accompagner le « bien vieillir ».


Nous vivons aujourd’hui une révolution à laquelle notre société n’est absolument pas préparée : les hôpitaux ne proposent toujours pas plus de places, les centres de gérontologie et les EPAHD sont saturés alors que nous allons nous retrouver confrontés pour les 15 prochaines années à un véritable tsunami de personnes arrivant dans la tranche d’âge des 75 ans et plus et près de 30% de la population en 2030 aura plus de 60 ans. Ce bouleversement démographique va nous confronter à nos manques de réponses en matière de santé et d’accompagnement de la personne vieillissante. Jamais dans l’histoire de l’humanité nous n’avons vécu aussi longtemps mais la courbe de longévité est aussi pour la première fois depuis les guerres du XXème siècle, en perte de vitesse. Elle décroit même dans des pays comme les Etats- Unis à cause de l’épidémie de maladies de civilisation qui les touchent depuis quelques années (Surpoids, diabète, maladies auto-immunes, AVC). En France, l’âge limite sans incapacité (longévité en bonne santé) est aussi en baisse. Nous vivons vieux mais pour la première fois, ma génération vivra en moins bonne santé que celle de mes parents et mes enfants vivront sans doute moins longtemps que moi si l’on ne change rien.


Ménopause, andropause, perte de mémoire et de muscle, baisse de vitalité et de lucidité, fragilité, maladies chroniques… l’avancée en âge est souvent décrite comme un naufrage inéluctable qui nécessiterait une prise en charge médicale. N’y aurait-il pas d’autres alternatives pour préparer ce que je préfère appeler l’âge d’or de la vie. Quand je dis l’âge d’or, c’est à condition de s’être préparé déjà au moins à partir de la 50 aine à une nouvelle étape de la vie.


Peut-on vivre l’étape de la ménopause autrement qu’avec un traitement hormonal de substitution ? L’ostéoporose, la baisse de libido, la perte des capacités physiques ou de mémorisation, les douleurs inflammatoires… le tableau que l’on nous dresse de la ménopause ou de l’andropause peut paraître effrayant et semble ne pouvoir être pris en charge que par une médecine compensatrice basée sur une prise en charge médicale.


Et pourtant, même la science commence à comprendre que notre hygiène de vie, notre vie sociale et affective sont les facteurs déterminants du bien vieillir.

OUI, nous pouvons vieillir en bonne santé encore faut-il savoir comment. Et mieux encore, ce n’est pas parce que nous sommes atteint d’une maladie dite dégénérative que nous ne pouvons plus améliorer notre qualité de vie. Les processus dégénératifs sont réversibles ou du moins peuvent être ralentis même après 60 ans. Nous pouvons retarder les effets du vieillissement ou nous construire une troisième partie de vie des plus agréable. Après la phase d’apprentissage de la vie (jeunesse), puis la phase de construction de l’adulte (travail, famille…), se profile la phase de réalisation de soi .


Cette phase sera sans doute la plus belle à condition :

  • que votre corps ne soit pas un obstacle à votre autonomie

  • que vous ayez réglé les conflits majeurs de votre vie pour enfin trouver la paix en vous

  • que vous gardiez une aspiration et une vie faite de créativité


Il existe un âge biologique différent de votre âge chronologique. A 60 ans, on peut avoir un corps et des capacités d’une personne de 45 ans. Et inversement, à 60 ans on peut déjà ne plus être capable de réaliser ce que font certains septuagénaires. Il existe des tests mesurant votre âge biologique. Ce qui importe, c’est de ne négliger aucune fonction vitale en ne la laissant pas vieillir. Bien vieillir, c’est maintenir au mieux suffisamment nos capacités cardio-respiratoires, musculaires, d’apprentissage, d’équilibre, de mémorisation, anti-oxydantes… ainsi que nos capacités psycho-émotionnelles et spirituelles. Il n’y a pas d’âge pour s’aimer et faire du développement personnel.


Vieillir en santé et vitalité suppose de résoudre les contradictions entre apporter une alimentation riche sur le plan nutritionnel sans épuiser le système digestif, c’est stimuler suffisamment l’organisme sans trop le fatiguer, c’est enrichir sa vie sur le plan créatif et social sans perturber une routine rassurante, c’est entretenir constamment les fonctions vitales et le désir de vivre tout en donnant du sens à sa vie .


Je vous propose de découvrir ce que la naturopathie, grâce à son approche globale, peut offrir pour faire de la « vieillesse » le nouvel âge d’or. Comment pouvons nous retarder les effets du vieillissement, quelles sont les stratégies à appliquer : quelles stratégies alimentaires, quelles complémentations peuvent-être utiles, doit-on pratiquer de l’exercice physique, de l’hydrothérapie … et si oui comment ? Vie sociale, vie intellectuelle, travail, sommeil… quels sont les facteurs du vieillir en bonne santé ?

Mais toutes ces stratégies ne peuvent être appliquées uniformément chez toutes les personnes. Un soixantenaire sédentaire de nature sanguine avec un surpoids, de l’hypertension, et une vie sociale bien remplie ne pourra pas être pris en charge que ce même soixantenaire actif physiquement , plutôt maigre, souffrant d’arthrite et vivant seul.







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