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Photo du rédacteurJean Brice Thivent

Comment notre conception nous programme pour la vie

Savez-vous que pendant la grossesse, l’accouchement et les semaines qui suivent la naissance, de nombreuses programmations inconscientes circulent des parents à l’enfant ? Dans cette période sensible de la vie, tout ce que les parents ressentent, vivent, imaginent, expriment, désirent … programme l’enfant pour sa vie d’adulte. Mais il s’agit de processus inconscients et non conscients. L’enfant ne réalisera pas ce que les parents vont projeter volontairement sur lui, il ne réalisera que le programme caché derrière cette projection. Nous sommes les désirs non réalisés de nos parents, nous vivrons leurs peurs et leurs croyances inconscientes et nous tenterons de réaliser leurs rêves et leurs deuils inachevés.

Voici un exemple pour comprendre ce « mécanisme » appelé projet-sens*

(*Nom donné par le psychologue clinicien Marc Frechet)


Le projet et le sens

Il s'agit d'un programme imprimé chez l'enfant et qui, s'il n'en prend pas conscience, agit toute sa vie dans le "sens" du projet inconscient des parents. Certes, dans la totalité́ du projet on peut concevoir qu'une partie est consciente, mais celle-là̀ n'est pas le problème, puisque consciente.

Imaginons que votre père ait toujours voulu que vous deveniez champion de ski. Il est possible que cela soit juste un rêve lointain ou au contraire un rêve inachevé; le père va alors tout mettre en oeuvre pour faire passer son intention chez l'enfant en lui suggérant que le ski « c'est bon pour la santé », qu'il est possible de gagner beaucoup d'argent si l'on devient champion, etc. Il emmènera alors l'enfant sur les pistes de ski, en lui apprenant peut-être malgré lui à skier et à prendre goût à la vitesse, à la compétition, au besoin de gagner et d'être le premier. Cela peut en effet marquer une existence, mais c'est du conscient dans la vie de l'enfant. Mais plus tard, l'enfant, même s'il arrête le ski après de nombreuses années, vivra sa vie comme une compétition, il se fera un devoir d'être toujours plus rapide que les autres, même si cela n'est plus nécessaire, peut-être qu’il ne supportera pas de perdre…c'est son programme ... ce sont les valeurs inconscientes cachées derrière ce désir de devenir « champion de ski ».

Regardons maintenant un exemple de programmation autour de la période de conception. Nous verrons lors du prochain stage consacré à la conception, grossesse et accouchement des exemples de programmations qui se sont mises en place durant cette période clef de notre vie et qui agissent encore à travers nous aujourd’hui.

L'enfant qui naît après une série de fausses couches

L'enfant est né après une série de fausses couches et la mère a dû rester alitée plusieurs mois en prenant même des médicaments pour le faire tenir durant la grossesse.

La peur de la mère (son ressenti) : « Je n'arrive pas à garder un enfant»– « L'enfant ne tient pas bien »

D'où la peur menant à la compulsion : « Il faut qu'il tienne bon » - « Je dois garder cet enfant en MOI ».

Le projet-sens est là "l'enfant doit tenir" sinon il meurt. Et dans sa vie, il va s'accrocher !!! Peut-être deviendra-t-il l'homme araignée ? Vous savez, celui qui monte à mains nues sur toutes les maisons "tour" du monde. Mais cela peut donner de l'obstination : « Je dois m'accrocher, résister, ne pas chuter, ne pas tomber, je ne peux pas me le permettre ! Car si je tombe, si je chute, ma mère croit que je suis mort ou que je la quitte. Si je lâche prise, je ne suis plus dans ce que ma mère voulait de moi, je ne suis plus loyal ! Et je vais décevoir maman !!! ». Plus tard, c’est comme cela qu’il réagira face à une situation de stress. Résister c’est vivre, lâcher prise c’est mourir ! Autant vous dire que les techniques orientales de lâcher prise (yoga, méditation, relaxation…) ce n’est pas pour lui !

Nous avons là un point essentiel de tous les acharnements de la vie ...Comprenez qu'il n'y a pas que les mamans qui ont eu plusieurs fausses couches avant la naissance de l'enfant qui vont engendrer ce programme. Il va de soit que celles qui ont eu une fausse couche (pas un avortement mais bien une fausse couche soit une expérience non voulue, subite), sont plus sensibles à ce que l'enfant ne tombe pas, donc qu'il tienne. Si les longs moments d’alitement, et la prise des médicaments pris afin d'assurer le "tenue" de l'enfant ont permis de « sauver l’enfant », plus tard, l'enfant développera la croyance que face à l’adversité, dans les moments de stress intenses, on trouvera du soutien, du réconfort, dans la prise de médicaments et/ou dans le fait de rester couché. Médicament + repos devient une solution gagnante dans son inconscient.

Si tout à un sens, tout sens a un projet et s'il y a un projet, c'est qu'il y a un besoin et une croyance. A nous de comprendre l’origine de nos besoins et de nos croyances pour mieux nous connaître.

Et heureusement nous pouvons déprogrammer ce projet-sens !


Si vous souhaitez vous aussi mieux comprendre les processus inconscients et les programmations qui se créent autour de la période de conception, je vous donne rendez-vous les 16 et 17 octobre à Dannelbourg (voir ci-dessous ) pour un stage autour de la naissance. (Possibilité aussi de suivre la formation sur Skype).


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