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Les incohérences de la médecine pasteurienne

Avertissement : Dans cet article nous ne remettons pas en cause l’intérêt d’un suivi médical et l’utilisation de traitements allopathiques en particulier en phase infectieuse. L’article n’est qu’une réflexion sur les contradictions ou incohérences d’une certaine approche médicale.



Si tout ce qui existe sur terre a un sens, une raison d’être et si tout est organisé selon les lois de la nature de façon à ce qu’il y ait un maintien de l’équilibre naturel alors les microorganismes et microbes participent aussi au maintien de cet équilibre.

Les études récentes sur le microbiote intestinal, cutané… nous montrent que les microbes sont essentiels à la vie et leurs rôles commencent a peine à être compris.


L’Approche pasteurienne (à l’origine de la pensée allopathique) : microbe=maladie.

De nombreux ouvrages comme celui de la journaliste scientifique Sylvie Simon -Vaccination l’overdose- ed Déjà) ou d’autres historiens comme Adrien Lenoir (A l’ombre de Pasteur- Ed mouvement sanitaire) nous montre la face cachée de Pasteur. Ces auteurs nous expliquent que cet homme de science devenu homme politique et grand orateur, s’appropriait les travaux de chercheurs. Opportuniste, Il savait reconnaitre les bonnes idées mais commençait par les critiquer très fort et en public. Puis après les avoir digérées à sa façon, il les ressortait, les faisait siennes sans en indiquer la paternité. Pasteur à fini par imposer un dogme : « un germe=une maladie ». Il a poussé les scientifiques (pas tous) dans une fausse direction énonçant trois postulats de la médecine infectieuse qui si l’on y regarde bien semblent aujourd’hui dépassés:

- 1. L’asepsie règne dans nos cellules. La cellule est propre, tous les microbes sont exogènes (ils viennent de l’extérieur) et l’attaquent. Ces germes ont une existence indépendante des organismes vivants.

- 2. A un germe correspond une maladie, contre laquelle on peut se prémunir grâce a un vaccin. La maladie n’a qu’une seule cause et donc qu’un seul remède.


Et pourtant : Aujourd’hui nous vivons en symbiose avec de nombreux germes (staphylocoques, Escherichia coli, candidas albicans, streptocoques…) dans notre intestin, notre peau, nos muqueuses et personnes n’iraient remettre en cause aujourd’hui leur utilité. Si un germe était associé à une maladie cela ferait longtemps qu’il n’y aurait plus de vie sur terre.

Microbe, désigne entre autre de façon imprécise les bactéries (forme primitive) avec les champignons: on les retrouve en grand nombre là ou dans la nature il y a de la matière en décomposition (qu’elles sont capables de dégrader). L’homme possède dix fois plus de bactéries que de cellules (notre intestin est rempli de colibacilles qui contribuent à la fermentation des résidus de la digestion et à la synthèse de vitamines). Les virus sont eux bien différents. Ils ne sont que de l’ADN (et n’ont donc pas la même fonction d’éboueur). Ils ne peuvent se développer que dans un hôte vivant. A l’extérieur le virus n’a pas d’existence (car pas de substrat). Nous aurions aussi un virobiote !


- 3eme Postulat : L’immunité s’obtient par la production d’anticorps en réaction à l’introduction d’antigènes (un microbe atténué contenue dans un vaccin). Le duo antigène-anticorps est suffisant pour conférer une protection !

Si cela semble être vrai pour les malades infantiles (rougeoles, rubéoles…) ce postulat ne fonctionne pas avec des maladies comme lyme par exemple. Malgré la présence d’anticorps vous pouvez ou non développer des symptômes.

Pour le Bacille de Koch (BK) associé à la tuberculose c’est encore plus surprenant car même infecté par le BK votre corps ne fabrique pas d’anticorps. Le BK est constitutif de notre microbiote des la naissance et n’est pas reconnu comme une structure étrangère par notre immunité. C’est pour cela que les défenseurs de la vaccination ont décrété que pour ce vaccin une simple réaction inflammatoire cutanée (viré sa cuti) suffisait pour montrer que l’on est immunisé. Ce qui est faux car il n’y a pas de présence d’anticorps spécifique.

L ‘épisode Covid que nous vivons aujourd’hui nous montre encore plus de façon flagrante que même le fait de contracter la maladie (infection) n’entraine pas forcément de symptôme. Un test sérologique d’anticorps positif ne garantit pas non plus que l’on soit ou que l’on est été malade. Et si protection il y a, elle semblerait ne durer que quelques semaines ce qui remet en cause toute la notion de mémoire immunitaire. J’ai même vu une personne être infecté 2 fois avec les mêmes symptômes à 5 semaines d’intervalles (par le même variant test à l’appui).

Notre vision soit disant scientifique de la maladie infectieuse est encore très naïve et pourrait se résumer ainsi: « Puisque lorsqu’on observe un malade qui a de la fièvre, des inflammations, des courbatures, des mucosités, de la fatigue… en présence de microbe on en a déduit que ce sont ces microbes les responsables de la maladie. C’est comme si l’on disait que les pompiers sont responsables d’un incendie parce qu’ils sont sur les lieux au moment de l’incendie. On prend peut-être l’effet pour la cause. Et si les microbes n’intervenaient que pour fournir un travail spécifique (nettoyage,…) dans une phase particuliere de la maladie. C’est en tout cas ce que pense certains scientifiques comme Antoine Beschamps ou Claude Bernard d’imminent biologiste reconnu même par Pasteur à la fin de sa vie. Pour BECHAMPS « la maladie n’est pas une notion définitivement constituée. Elle n’erre pas dans l’atmosphère à travers les germes en attente de trouver un hôte. Mais elle fait partie de nous. Les microzymas ont des fonctions chimiques et physiologiques soumises aux influences du milieu. Suivant ces influences, ils peuvent évoluer en bactéries, et inversement les bactéries peuvent régresser en microzymas normaux. Une capacité a évolué en fonction de notre milieu interne. »


Comme Bechamps ,Claude Bernard mis l’accent sur la conception de système immunitaire et la notion de terrain. « Le microbe n’est rien le terrain est tout » disait-il. Il rendit ainsi la notion de contagion obsolète. Aujourd’hui une simple observation nous montre que les microbes ne sont pas forcément présents dans toutes les maladies catalogués comme infectieuses (cystites à urines claires, bronchites, rhinites…). Que l’on peut faire de la fièvre sans infection. Que l’on peut tousser sans présence de virus. Que l’on peut être infecté sans faire de symptôme. Toutes les combinaisons sont possibles ce qui remet en cause le dogme Pasteurien. Microbe=maladie=symptomes.

Etre en présence du microbe ne suffit pas pour être contaminé ! Lorsqu’enfant j’avais des bronchites-grippes (en moyenne 2 fois/an), mes parents me soignaient, m’embrassaient, ils ne connaissaient pas les « gestes barrières », mais ils ne faisaient jamais de bronchites. Difficile de croire alors en la notion de contamination, du moins telle qu’elle nous est présentée aujourd’hui. Des exemples comme celui –ci vous en avez tous vécu.

Un médecin me rétorquerait : « C’est parce que tes parents avaient un meilleur système immunitaire que toi! » En disant cela il accrédite les thèses de C. Bernard et non celle de l’allopathie mettant en évidence la primeur du terrain (immunité) et non celle du microbe. Le fait que les enfants « attrapent » plus de maladies infectieuses types ORL est attribué au fait qu’ils aient une immunité moins forte ou moins « mature » que les adultes ! Cette affirmation absolument non scientifique est totalement invalidé par le fait qu’ils ne sont quasiment jamais malade (symptomatique) au Covid ? Ils se contaminent comme les adultes mais reste insensible au virus ! Ce qui n’est pas le cas pour des angines, otites, rhinites… Des contradictions comme celles-ci sont fondamentales à comprendre car elles remettent en cause tous les fondements de la médecine infectieuse.


Alors pourquoi continuer à vouloir se contenter d’éradiquer le microbe sois disant seul responsable de nos maladies, au lieu d’apprendre à mieux nous connaître et nous ouvrir à une approche plus juste de l’infectiologie ? Ne pourrait-on pas agir de façon préventive sur ce fameux terrain ? Peut-on vraiment modifier notre terrain ? Comment ? Alimentation, mouvement, stress, soleil… ?


Peut-on renforcer le système immunitaire ?


Se poser la question ainsi c’est avoir peur de la maladie. Or si la maladie infectieuse fait partie d’un processus nécessaire à la rééquilibration de notre organisme il est donc intégré dans un programme biologique de survie. (Encore faut-il être suffisamment en vitalité pour supporter une phase infectieuse.)

Les naturopathes ne sont pas exactement dans cette logique, le microbe reste pour eux un agresseur qui prend sa source dans un déséquilibre de notre terrain et pour ne pas tomber malade ils nous disent de « nettoyer notre organisme et de développer ses résistances organiques ». Aujourd’hui je ne suis plus tout à fait en accord avec ce point même s’il contient selon moi une part de vérité.

Mon père m’a élevé dans cette croyance. « Entraine ton organisme à combattre le microbe et tu ne seras jamais malade » (douche froide-neige-bain de mer- sport -nutrition). Dans cette logique on considere qu' il existe un agresseur (destructeur) et un système de défense de l’organisme. Pourtant la vie n’est pas binaire, il n’y a pas le bien et le mal dans la nature. Il n’y a pas les méchants et les gentils microbes comme il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises herbes. Seules celles qui sont adaptés au biotope peuvent pousser sur ce dernier.


Si les maladies comme toutes les réactions organiques que nous mettons en place à chaque instant sont des programmes biologiques de survie nécessaires à notre adaptation, pourquoi notre organisme se laisserait-il pénétrer par un envahisseur censé le tuer ? N’y aurait-il pas plutôt une utilité pour notre organisme à accepter la multiplication microbienne dans l’organisme? Ne pourrait-on pas imaginer que le microbe soit même sous le contrôle de notre organisme pour l’accompagner dans ses adaptations ?

Peut-être que nous devrions nous poser ces questions en ces termes. Comment une maladie infectieuse peut-elle me permettre de m’adapter ? A quoi peut-elle me servir en terme biologique de survie ? Et donc quel pourrait-être le sens caché d’une angine, bronchite, otite, rhino-pharyngite… ou même d’une épidémie ? A quelles inadaptations répondent-elles?

Réponses dans nos formations

Jean-Brice Thivent

STAGE : « Immunité et maladies infectieuses »

Approche naturopathique et psycho-biologique

Les 4 et 5 février 2023 à Dannelbourg (57) ou en Visio

Thèmes abordés:

-Le système immunitaire et le rôle des microbes Comprendre les infections et les épidémies : Comparaison des approches allopathique/ naturopathique / psychobiologique de l’immunité Etude de la fièvre et des réactions immunitaires - Décodage et compréhension du sens des maladies infectieuses les plus courantes (système respiratoire) : Grippe-bronchite-otite-angines-conjonctivites-gastro-entérites- rhino-pharyngites... : Comprendre leurs causes et leur sens biologique. Peut-on rendre plus efficace notre système immunitaire ?-

Accompagnement de l’infection et soutien immunitaire en naturopathie Phyto-aromathérapie, alimentation, vitaminothérapie, hydrothérapie… quel protocole naturopathique pour chaque maladie infectieuse?


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