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Photo du rédacteurJean Brice Thivent

Pourquoi devrions- nous nous inspirer du mode de vie ancestral ?



Depuis des centaines de milliers d’années d’évolution, l’homme s’est construit et a toujours vécu en symbiose avec la nature. Son mode de vie suivait les rythmes d’une nature qu’il a appris à connaître et à maitriser. Il y a quelques dizaines de milliers d’années, nos ancêtres qui avant l’ère glacière vivaient sur les rives de la méditerranée ou en forêt tropicale bénéficiaient d’un climat idéal toute l’année, la nourriture végétale et la chair abondante et quasi à porté de main, pas de concurrence, nous étions suffisamment intelligents et organisés pour nous protéger des prédateurs, 2 à 3 h de cueillettes et un peu de chasse par jour suffisaient pour vivre et le reste de notre temps, nous le passions à flâner, dormir, jouer, échanger et vivre en harmonie avec la nature… bref le paradis sur terre !



Puis en quittant ce jardin d’Eden il a fallu nous habituer à des conditions de vie plus pénibles. Notre génétique de chasseur-cueilleur a évolué durant ce long cheminement et n’a quasiment plus évolué depuis 15000 ans, époque où nous étions encore des nomades parfaitement adaptés à notre environnement naturel. Mais il est faux de croire que notre vie était facile et idéale à cette époque. Il fallait survivre, lutter contre le froid(sauf dans certaines parties du globe), la faim, les prédateurs.





Beaucoup de théories circulent sur le mode de vie à cette époque du paléolithique. Cette période est même prise en référence comme étant le mode de vie idéal pour l’homme moderne d’aujourd’hui. Alimentation paléo, exercice physique paléo, marche paléo, mode de vie ancestral… la mouvance du retour au mode de vie naturel de nos ancêtres est à la mode.


A l’opposé, il y a les détracteurs de ces mouvements qui les critiquent avec l’ argument qu’à cette époque notre espérance de vie ne dépassait pas 35 ans ! Cette « vérité » chiffrée masque une autre réalité. Les études réalisées sur les peuplades de chasseurs-cueilleurs (Hadza, Ache, Kiwi, IKung) qui en 2007 n’avaient encore aucun contact avec notre civilisation moderne et encore moins avec notre médecine. Si l’on ne prend en compte que l’espérance de vie à la naissance, celle-ci est effectivement basse car elle prend en compte la mortalité infantile qui reste élevée. Mais ces données racontent la moitié de l’histoire.


Si on prend l’espérance de vie à partir de 45 ans, et non plus à la naissance, elle est de 21 ans (de plus) pour nos chasseurs-cueilleurs. Autrement dit, les individus qui passent outre la forte mortalité infantile et du début de la vie adulte ont une espérance de vie de 21 ans en moyenne.

Ce second point fissure déjà l’idée reçue selon laquelle nos ancêtres n’atteignaient jamais 50, voire 60 ans. Certes les conditions de vie étaient rudes et la mortalité élevée, mais les “seniors” existaient bel et bien à cette époque. Des vieillards même aussi.


L’âge moyen de la mort de nos 4 peuplades de chasseurs-cueilleurs oscille entre 68 et 76 ans. Les études contemporaines sur des populations qui vivent (et vivaient) dans des conditions extrêmes, sans soin médical, et avec une alimentation de chasseur cueilleur, nous montrent que les vieillards de plus de 85 ans existent et qu’ils sont loin d’être marginaux.


Ce qu’il y a de particulier et d’inspirant pour nous chez ces individus âgés et chez nos ancêtres du paléolitique c’est que l’on ne retrouve pratiquement pas de trace de maladies dégénératives dites de civilisation (ostéoporose, diabète, maladies cardio-vasculaires, surpoids, maladies auto-immunes…)


Alors doit-on vivre comme nos ancêtres pour retrouver une santé de fer ?


L’idée est en fait la suivante.

Vouloir retourner au mode de vie paléolithique dans une société où nous n’avons connu que l’abondance, le confort, le « tout tout de suite » depuis notre tendre enfance est une utopie totale. Si nous revenions au temps des cavernes, si nous devions chasser pour nous nourrir, lutter contre le froid et contre les prédateurs au quotidien … peu d’entre nous survivraient très longtemps. Il n’y a qu’à voir dans quel état sont les participants de l’émission Koh-lanta après moins de 2 mois passés dans la nature (et encore il s’agit d’une île paradisiaque) !


L’idée n’est donc pas de revivre comme nos ancêtres et de renier tout ce que l’homme a appris depuis ces 15000 dernières années, mais plutôt de nous inspirer et de retenir le meilleur de ce mode vie « originel » pour nous aider à mieux vivre aujourd’hui .


Malbouffe, urbanisation à outrance, sédentarité, stress chronique, pollution, environnement bétonné , bruits incessants, agressivité et peur ambiantes, égoïsme du chacun pour soi… en quelques décennies, nous nous sommes complètement coupés de la nature et de ce qu’elle nous apportait de plus vitalisant et rassurant : des aliments bruts, riches en nutriments, une stimulation physique régulière (musculature, condition physique…), un contact aux éléments naturels (rayonnement tellurique, radiation des végétaux, ionisation de l’air, ensoleillement, arôme des plantes…) , luminosité et rythmes circadiens naturels, protection, silence et apaisement de la forêt, valeur sociale et spirituelle (protection du clan, échange, temps pour soi…)…

La nature est par défaut notre milieu originel. Nous avons tous besoin de recontacter notre nature profonde, renouer avec le plaisir d’évoluer dans un environnement vitalisant et en tirer un maximum de profits tout en retrouvant notre instinct grégaire, de la bienveillance et de la convivialité.


Je vous propose donc de comprendre et d’apprendre comment compenser certains aspects de notre mode de vie moderne en y introduisant ce que j’appelle des « plages de compensations naturelles » pour offrir à notre corps et à notre esprit ce dont il est privé depuis trop longtemps.


Comment intégrer une alimentation la plus adaptée à notre tempérament ? Nous approfondirons pour cela les avantages mais aussi les éventuels inconvénients de l’alimentation vivante, paléo , cétogène et dissociée .


Nous découvrirons une pratique physique (movnat) utilisant la nature comme terrain de jeu et réunissant toutes les vertus pour améliorer souplesse, tonicité, agilité, endurance… avec des exercices adaptés aux possibilités de chacun.



Vous apprendrez ce qu’est le Earthing, pourquoi et comment marcher pieds nus, les bases de la cuisine paléo-cétogène, nous veillerons autour d’un feu en échangeant sur des thèmes de santé. Nous serons trois intervenants pour vous accompagner durant ces 2 jours de revitalisation et de convivialité.






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