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L'Aromathérapie : Des propriétés d'actualité


Dans les années 1960, le Dr Jean Valnet s’intéresse à son tour à l’aromathérapie et publie plusieurs ouvrages qui sont encore à l’heure actuelle des références dans le domaine des huiles essentielles. A la fin du XXe siècle, la compréhension des mécanismes d’action des composés aromatiques a permis de compléter les travaux précédents et d’affiner les prescriptions.


En France, la pratique de l’aromathérapie fait partie des médecines non conventionnelles. A ce titre, la vente des huiles essentielles n’est pas réglementée.

Cependant les modes d’utilisation des huiles essentielles, leur dosage, leurs applications thérapeutiques …ne sont pas aussi simple qu’on l’imagine. Des connaissances précises sont nécessaires lorsque l’on utilise des molécules chimiques même issue d’une plante.


Sauriez vous reconnaître une huile essentielle de qualité ? Sauriez-vous réaliser un mélange dans des dosages efficaces et non agressifs ? Connaissez-vous les éléments actifs contenus dans les Huiles essentielles que vous utilisez ?


Principe de l’aromathérapie

A la différence de la phytothérapie qui utilise les plantes entières, l’aromathérapie n’utilise que leurs extraits aromatiques à des fins thérapeutiques. On distingue trois types d’extraits de plantes.

  • L’essence est une substance aromatique naturelle contenue dans les feuilles, les fleurs, les fruits, les graines, l’écorce ou encore les racines d’une plante. L’essence de chacun des organes de la plante est extraite par pression et n’est pas distillée par la suite.

  • L’huile essentielle est obtenue par distillation à la vapeur d’eau de plantes aromatiques ou d’organes de cette plante. C’est la forme la plus utilisée en aromathérapie.

  • L’hydrolat aromatique est obtenu à la sortie de la distillation, lorsqu’on sépare les huiles essentielles de l’eau distillée. Cette eau distillée est appelée hydrolat aromatique et ne contient que 5 % environ d’huiles essentielles.

L’utilisation des huiles essentielles aurait des vertus pour traiter les maux du quotidien et permettre un certain apaisement. Mais attention en utilisant les huiles essentielles comme des médicaments qui s’attaqueraient aux symptômes uniquement cela ne suffirait pas pour permettre un retour définitif à la santé . Lexamen organoleptique de l’huile essentiel, sa provenance, le chémotype, l’aromatogramme …


Toutes ces informations sont a prendre en compte pour déterminer l’efficacité d’une Huile essentielle. On comprend pourquoi l’usage de l’aromathérapie suppose un minimum de formation .


Les huiles essentielles seront utilisées dans le cadre naturopathique de 4 façons :

  • pour soulager et limiter les symptômes du quotidien

  • dans le cadre de cure de terrain plus profonde

  • pour accompagner le traitement de maladies infectieuses

  • dans un cadre préventif et de bien être

La richesse des molécules chimiques contenu dans ces huiles, la maitrise de chacun de ses constituants ainsi que la connaissance précise de leurs actions permettra de faire des choix éclairés et sécurisants pour l’amélioration de l’état de santé et psycho-émotionnel de chacun. L’efficacité thérapeutique des HE est liée à leur utilisation rigoureuse et contrôlée. Elle repose sur la bonne connaissance de leurs propriétés biochimiques devant guider leurs indications.


Parmi les propriétés majeurs des Huiles essentielles leur efficacité anti-infectieuses a été sans doute celle qui a été la plus étudié aujourd’hui . Elle constitue un allié de choix dans le contexte sanitaire que l’on connaît.

Grâce à leurs nombreuses molécules actives, presque toutes les HE s’avèrent être anti-infectieuses à des degrés différents. Leurs vertus antibactériennes, antivirales, antifongiques sont largement décrites et publiées. Bien utilisées, les plus puissantes d’entre elles offrent un champ d’action étendu en cas d’infection.


Les HE reconnues comme les plus anti infectieuses - des molécules phénoliques (carvacrol, thymol, eugénol…) comme le thym, la sariette, le clou de girofle…, de l’aldéhyde cinnamique, sont celles contenant : des alcools terpéniques (géraniol, thujanol, linalol, terpinéol, menthol…) ; menthe, pin, - certains aldéhydes aliphatiques (néral, géranial, citronellal…) ; citronelle de java…, certaines cétones actives en cas d’états infectieux muco-purulents (verbénone, cryptone sur les virus nus, menthone…) comme le romarin .

Plus encore que de leurs propriétés « anti »-biotiques », l’intérêt scientifique est de savoir utiliser leurs vertus « eubiotiques » sélectives et régulatrices. La plupart des HE respecte en effet la flore intestinale naturelle, dite commensale. En outre, certaines HE contenant des monoterpènes ou des aldéhydes s’avèrent être d’excellents aseptisants atmosphériques, capables d’assainir l’air et de lutter contre la prolifération des germes pathogènes, que ce soit au bloc opératoire, dans les salles de réanimation, les lieux de vie ou les chambres des malades. Les germes pathogènes ne présentant à ce jour que très peu voire pas de résistance aux HE, celles-ci peuvent être mises à profit, sous certaines conditions, dans la lutte contre les infections nosocomiales ainsi qu’en complément d’une antibiothérapie en cas de germes multirésistants aux antibiotiques .


Les multiples propriétés des huiles essentielles sont un trésor de la nature qu’il nous appartient de découvrir !

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