La naturopathie s’exprime dans trois axes bien définis :
Elle est d’abord une médecine préventive et éducative
Elle permet aussi d’accompagner sur le plan curatif
Elle s’attache aussi à redonner une « nouvelle ligne de conduite » mieux adaptée après un évènement (maladie, traumatisme, changement de vie, défi).
Mais tout ceci ne serait pas possible sans avoir évalué le niveau de vitalité du consultant et à travers ce bilan de nombreux aspects de sa santé : ces points forts et faibles, ses capacités réactionnelles ou adaptatives, son métabolisme, ses capacités digestives mais aussi les grandes lignes de son profil psychologique… Il est aussi essentiel de connaître toutes les habitudes de vie du consultant (hygiène alimentaire, physique, sommeil, travail, vie urbaine ou nature, relations). La santé qui en naturopathie se confond avec le niveau de vitalité est donc le fruit de la rencontre entre notre mode de vie et notre tempérament, c’est à dire ce que nous sommes et ce que nous vivons ou avons vécu.
Sans une évaluation globale de notre vitalité, nous ne pouvons prétendre individualiser les conseils et proposer un programme d’hygiène vitale adapté aux besoins de chacun.
C’est ici que le bilan de vitalité entre en jeu et constitue la pierre angulaire de la consultation en naturopathie afin de ne plus avoir à dire de généralités ou d’imposer des régimes alimentaires, des techniques de santé, des complexes de plantes, des « remèdes soit disant miracles » de façon uniformes. Ce qui est bon pour les uns ne l’est pas forcément pour tous et ce qui est bon pour moi à un moment donné ne l’est pas forcément tout le temps.
Le bilan de vitalité, c’est quoi exactement ?
Le bilan de vitalité est la phase essentielle d’une consultation en naturopathie. Il mesure votre vitalité disponible : grâce à elle, le processus d’auto-guérison peut agir.
Le naturopathe utilise 2 moyens : un questionnaire précis et une série d’observations.
Le bilan est établi à 2 niveaux : physiologique et psychologique.
L’entretien sur l’hygiène de vie comporte une série de questions sur les habitudes (alimentation, exercices physiques, qualité du sommeil) et sur le système organique et émonctoriel (éliminations).
L’examen morphologique consiste en une étude précise du visage, des mains, du corps, des « ouvertures », c’est à dire le nez, la bouche, les oreilles, les yeux (iridologie, étude de l’iris), etc.
Les renseignements obtenus permettent de connaître l’état de surcharge de l’organisme, d’évaluer d’encrassement et la manière dont il s’est produit, de faire le point sur les forces et les faiblesses de son organisme, de détecter la puissance de la force vitale disponible.
Quand réaliser un bilan de vitalité ?
L’idéal serait qu’il soit pratiqué de manière préventive, dans la lignée de la philosophie de la naturopathie qui suggère que le corps a la capacité de se rééquilibrer de manière autonome pour éviter l’apparition de problèmes (principe d’homéostasie). Mais en réalité, dans 90 % des cas, les personnes qui consultent souffrent déjà d’un problème de santé.
Concrètement, comment cela se passe ?
Si chaque naturopathe personnalise son bilan de vitalité, il existe des constantes.
L’anamnèse
Tout d’abord, le praticien réalise une anamnèse afin de balayer l’état de santé physique et psychologique du sujet. Tel un enquêteur, il tente de remonter à la source du problème.
L’analyse morphologique .
Il va pratiquer une analyse morphologique afin de définir les forces et les faiblesses de chaque organe mais aussi jauger le tempérament et la vitalité du consultant. Par exemple, il peut remarquer que les lèvres du sujet sont blanches, ce qui peut suggérer un manque de fer ou encore que sa peau soit très sèche.
L’iridologie
Enfin, le naturopathe peut être amené à étudier l’iris (la partie colorée de l’œil), grâce à un iridoscope. L’intérêt est que l’iris centralise les zones réflexes de nos organes, tout comme la plante des pieds. En fonction de la coloration observée, le naturopathe peut déceler des troubles avant même que les symptômes apparaissent.
Guider chacun sur la voie de l’autonomie
Une fois ce temps d’échange écoulé, le naturopathe va exposer ses préconisations. "De mon côté, je ne préfère pas surcharger de conseils la personne, mais plutôt l’impliquer dans un changement progressif". Tout l’art du naturopathe sera d’individualiser au mieux le protocole d’hygiène de vie afin que son consultant s’implique dans une démarche à long terme. Ces préconisations vont concerner l’alimentation, l’activité physique mais aussi l’intégration dans son nouveau mode de vie de techniques ponctuelles comme une complémentation alimentaire, des stimulations émonctorielles (plantes, réflexologie), la pratique de l’hydrothérapie, de la relaxation, de la respiration consciente… Parfois et même souvent, un accompagnement sur l’origine psycho-émotionnelle des troubles observés est nécessaire.
Tout ceci doit bien sûr se mettre en place progressivement et s’intégrer dans un cadre bien défini d’une cure d’élimination ou de revitalisation. Dans les premiers mois, il est souvent primordial de réaliser un suivi régulier en réajustant, en rassurant, en remotivant le consultant …On ne change pas ses habitudes d’une vie en quelques jours. Aussi, “durant une consultation, il est important de prendre un temps pédagogique pour expliquer pourquoi on propose telle ou telle chose».
Mais à terme, l’objectif du bilan de vitalité sera d’autonomiser les personnes qui consultent en leur prodiguant des conseils personnalisés à appliquer à la maison, mais aussi en leur expliquant les différents mécanismes à l’œuvre dans leur corps et qui peuvent causer par exemple de la fatigue, du stress ou des troubles digestifs. Avec tous ces outils, le but est que chacun puisse prendre soin de sa santé car personne ne peut le faire à votre place.
Si vous souhaitez découvrir et apprendre la mise en place du bilan de vitalité et d’un protocole d’hygiène vital individualisé rendez- vous les 19 et 20 juin prochain (voir site alsacenaturo.com), stage sur lequel nous ferons des études de cas.
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