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Les clefs de la santé holistique et de notre énergie vitale


Découvrir les clefs de la santé suppose que l’on définisse ce que signifie « être en bonne santé ». Nous allons voir que cette dernière est la rencontre de notre capital génétique (inné) avec notre façon de vivre (acquis) et qu’elle se construit en améliorant chacune des dimensions de notre être (physique, énergétique, psychologique et spirituel).

Définir la santé, c’est d’abord sortir de notre vision manichéenne et simpliste où il n’existerait que deux états : l’un serait l’absence de symptôme (état de santé) et de l’autre le symptôme (la maladie). Vous avez sans doute entendu parler d’une personne qui était considérée par la médecine comme étant en bonne santé car ces paramètres médicaux étaient tous bons (tension, fréquence cardiaque, glycémie, cholestérol…) et qui a fait un infarctus. Cette personne ne pouvait donc pas être en bonne santé au sens holistique du terme. Son état conflictuel (approche psycho-biologique) n’a pas été évalué, et vous savez sans-doute qu’il est un critère essentiel de notre état de santé. Il n’y a que par une analyse fine de ce que vit en terme conflictuel et ressent cette personne que nous aurions pu peut-être prévenir l’infarctus. Le problème est que la santé n’est abordée en médecine allopathique que sur le plan physique.

A cette opposition santé/maladie, je préfère parler de niveau de vitalité ou de niveau de santé ou encore mieux desniveaux de santé. La santé s’exprime en effet sur tous les plans de notre être : physique, énergétique, psycho-émotionnel, et spirituel.


Voici quelques principes d’amélioration de notre niveau de santé :


Sur le plan physique, on cherchera à développer toutes nos capacités de façon harmonieuse : force, vitesse, souplesse, coordination, résistance, endurance… ce qui aura des répercussions sur notre état respiratoire, circulatoire, musculaire, osseux, cutané…L’exercice physique est une technique essentielle pour cela.

Sur le plan énergétique, on veillera à entretenir nos capacités neuro-glandulaires ou réactionnelles (adaptation au stress) en soumettant régulièrement notre organisme à des contraintes mesurées : il s’agit ici du principe de l’hormèse déjà abordé dans cette revue. Notre organisme a besoin d’être stimulé en se confrontant à des stress physiques et sensoriels à condition qu’ils soient courts et suffisamment intenses L’exposition au froid (bain,…) au chaud (sauna..), la pratique d’exercices de résistance, la sur-respiration, la marche pieds nus… font partie des outils de cette approche.

Mais l’on ne peut prétendre rester en bonne santé sans respect d’un principe fondamental : l’alternance travail-repos. Sans phase de récupération suffisante, la restauration de notre énergie nerveuse est impossible et c’est tout l’organisme qui risque de s’effondrer. La qualité du sommeil est ici fondamentale.

Sur le plan psychologique et spirituel, on parlera de niveau de développement personnel, de capacité de résilience, de lâcher prise, de capacité à dépasser nos croyances, à nous libérer de nos peurs et à explorer nos zones d’ombres pour les transmuter en talents. Cet aspect se travaille en apprenant qui l’on est vraiment par l’exploration de notre inconscient et de notre histoire familiale.


Construire une santé optimale, c’est donc prendre soin de tous les aspects de notre personnalité pour finalement trouver la paix intérieure et pouvoir faire face aux « agressions » éventuelles. Je vous disais le mois dernier, qu’en naturopathie, la santé correspond au niveau de notre énergie vitale (EV). L’EV ou force auto-guérisseuse est ce sur quoi nous nous appuyons pour faire face à une agression. Elle est l’essence de notre santé. Alors peut-on améliorer notre EV ?

L’énergie vitale (EV) est à la fois le résultat de notre hérédité et de ce que nous captons dans notre environnement (aliments, soleil, tellurisme, aromes, ionisation…) ou reconstruisons durant notre sommeil. Elle est stockée et redistribuée dans notre organisme sous forme d’énergie nerveuse et glandulaire. C’est cette énergie neuro-glandulaire qui nous donnera nos capacités réactionnelles d’adaptation nous permettant par exemple de bien réagir et d’encaisser une phase inflammatoire telle que celle déclenchée lors d’une infection comme le Covid 19 par exemple.

Schématiquement, on explique que l’ EV se distribue au système cortical (pensée), au système digestif (digestion), au système cardio-respiratoire et musculaire (effort physique) et au système émonctoriel (organes de l’élimination).

Une personne considérée comme ayant un haut niveau de vitalité pourra supporter des « charges de travail » importantes dans chacun de ces systèmes. Soumise à des stress psychologiques ou à des agressions sensorielles fortes (bruits, froid…), un « survital » s’adaptera là où une autre plus faible craquera. Par exemple, sur le plan digestif, cette personne « sur-vitale » aura une puissance enzymatique, une diversité du microbiote… qui lui permettra d’assimiler une grande quantité de nutriments sans manifester de ballonnement ou de fatigue post-prandiale. Une autre, plus fragile (sous-vitale) sera incapable de digérer un repas composé de trois plats sans souffrance.

Sur le plan physique, il est bien évident que la force, la résistance, notre capacité à réaliser des efforts importants et/ou longs sont aussi très variables en fonction de nos réserves vitales. Tout comme l’est notre capacité neuro-glandulaire que l’on peut tester en se plongeant dans un bain froid. Les sur-vitaux feront face à ce type de situations « stressantes » en mobilisant efficacement leurs ressources sans que cela ait des conséquences dramatiques, alors que pour des sous-vitaux, cette mobilisation énergétique sera épuisante voire insuffisante.


Nous ne naissons donc pas égaux face à la santé, notre niveau de vitalité est certes dépendant de notre hérité mais la santé se gagne aussi en plaçant notre organisme dans des conditions de vie qui alternent temps de repos suffisants et suffisamment de stimulations régulières et adaptées pour améliorer notre EV sans négliger aucune dimension de nous-même. C’est à ce prix que la santé se gagne !


Jean Brice THIVENT

alsacenaturo.com




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